Bon ben en guise de 4 juillet aux Etats-Unis je vais être servie puisque les événements nous amènent mon chéri et moi à partir dès demain et ce jusque dimanche. Au programme : Cape Cod et ses environs puis Boston le 4 juillet, tout ça sous le signe de JFK (le musée de Boston qui lui est consacré est au programme et j'en ai repéré un autre petit à Hyannis Port, où il y a la maison de vacances des Kennedy...). Ah on ne se refait pas !
Comme Blogger ne publie pas les billets planifiés, il n'y aura donc rien pendant 5 jours, et de toutes façons je n'aurais jamais eu le temps d'en préparer (déjà là je perds du temps précieux de boulot argl) !
En France j'aimais bien regarder ce dessin animé (ben oui des lycéennes de Beverly Hills espionnes ça tue comme pitch !) et si j'ai fait la moue en entendant parler du film, finalement la critique de mon pote Chris me donne bien envie de la voir cette version ciné !
J'aurais pu parler de Michael Jackson pour mon Friday love... si j'avais été fan, ce qui n'est pas du tout le cas donc bon ben RIP mais ça va s'arrêter là.
Je vais néanmoins rester dans la même actualité, le décès de Farrah Fawcett, éclipsé par celui du King of Pop, pour dire un petit mot sur une série culte au sens général et aussi personnellement : Drôles de dames.
Alors j'en parle déjà dans mon texte écrit pour FDC, mais ici je peux aborder le sujet de manière un peu plus perso.
Fille unique souvent seule à la maison, la TV m'a souvent tenu compagnie et les personnages de dessins animés et séries sont devenus comme une autre famille (toutes proportions gardées hein). J'ai ainsi pris très tôt le pli de suivre plein de séries à la fois, d'avoir mes favorites, mes héros préférés, etc. Et je ne me rappelle pas avoir vraiment eu d'héroïne avant les Drôles de dames. C'est pas pour rien que j'avais appelé mes Barbie comme elles (2e version) après tout !
Je les trouvais belles, malignes, drôles, et surtout elles kickaient des ass comme personne, même en talons ou en bikini ! La série était à la frontière du léger et du sérieux, les enquêtes se finissant toujours par un bon rire dans le bureau de Bosley devant le haut-parleur dont sortait la voix de Charlie. Comme elles d'ailleurs, j'étais frustrée de ne pas le voir ! Et j'avais ma préférée : Kelly ! Ah Jaclyn Smith, une belle brune aux yeux clairs, comme quoi j'ai toujours été pro-brunette ! En plus c'est la seule à être restée du début à la fin.
Je suis persuadée que cette série a forgé ma perception de la condition féminine, et sûrement celle de plein d'autres fillettes, et elle a en tout cas défini mon goût pour les héroïnes fortes, les filles qui savent se battre, comme Buffy ou Sydney Bristow - qui n'auraient peut-être pas existé sans elles. Oui je crois que cette série a été une petite révolution dans un monde à l'époque en pleine libération sexuelle, flower power, légalisation de l'avortement, etc., mais toujours en proie au machisme. Bon je vais pas remettre une troisième fois le clip de Just a girl dans un message mais vous voyez que mon engouement pour cette chanson me vient de loin.
Quant aux 2 films adaptés de la série, je dois dire que pour une fois, je n'ai pas été déçue par la version grand écran d'une série, j'ai même aimé les 2 (surtout le 2). Ils ont en effet réussi à garder l'esprit "girl power" et des filles classes qui savent se battre en mettant tout ça au goût du jour et en rajoutant un humour qui me plaît (et puis l'hommage aux Aventuriers de l'arche perdue au début du 2 si ça ça ne m'achète pas, rien ne pourrait !). Bon ben j'ai envie de les revoir maintenant tiens...
Independent Women Part I - Destiny's Child (BO de Charlie's Angels)
Comme je vous le disais ici, Gwen Stefani avait comme 3e costume du show de No Doubt un polo Fred Perry noir pailleté fait juste pour elle (cf l'ouverture géante du dos pour ne pas avoir à défaire les boutons), et absolutely gorgeous :
Bon moi, par le passé, j'ai déjà eu celui-là de polo Fred Perry, et je ne l'ai plus (ah bravo la quiche) :
Comme j'ai envie d'un polo noir ces derniers temps, je m'en reprendrais bien un (dès qu'on sera un peu plus en fonds parce que c'est pas le même prix que H&M non plus), mais y a aussi celui-là qui me plaît :
Bon pourquoi pas les deux, après tout, mon anniversaire approche tout doucement...
Je pensais attendre le 14 juillet pour faire ce billet et puis finalement, je peux aussi le faire aujourd'hui, 24 juin, fête de la St-Jean et fête nationale du Québec.
Bon vous avez trouvé de quoi je veux parler : des fêtes nationales et plus généralement de ce "truc" de célébrer son pays, un sentiment qui j'avoue m'a toujours et m'est encore totalement étranger.
Rien qu'en sport, la manifestation la plus évidente et fréquente de ce sentiment "patriotique" (à défaut de l'appeler autrement), soutenir une équipe juste parce qu'elle est celle de son pays, je pige pas (déjà que ça m'intéresse pas le sport... mais là on en vient à l'œuf et la poule). Le seul sport que j'ai suivi à mon adolescence c'était le tennis, là c'était facile : je soutenais toujours le joueur le plus mignon (en plus c'était l'époque d'Agassi héhé) ! J'ai souffert le soir où la France a gagné la coupe du monde, ces klaxons, ces discussions partout ensuite, mais qu'est-ce que j'en avais à foutre franchement...
Alors je mets les choses au clair quand même : je suis bien contente d'être née en France et pas en Inde ou en Ethiopie hein, mais je serais anglaise, espagnole ou canadienne que ça m'irait tout autant (je vise d'ailleurs la double nationalité pour l'année prochaine).
Pour revenir au sujet plus particulier, le truc que je pige pas, c'est le concept même de fête nationale, qu'est-ce qu'on célèbre au juste ? OK oui, un événement historique mais à la base, pourquoi on a cru bon de déclarer un jour "jour de fête nationale" ?! Bref, si j'ai été à l'occasion admirer un feu d'artifice ce soir-là (mais la dernière fois remonte à une grosse douzaine d'années je dirais), je n'ai jamais fêté le 14 juillet et n'ai jamais compris l'engouement des gens autour de ça. De toutes façons les rassemblements populaires et moi hein...
Hier et aujourd'hui donc, tout le monde au bureau, au resto, dans les magasins, souhaite aux autres une "bonne St Jean", et je me suis retrouvée prise par surprise, ne sachant que répondre tellement je n'y pensais pas, pour moi c'est juste un jour férié donc un où je ne bosse pas quoi, et tellement je m'en contre-fiche ! La première année où on était ici on a été faire un tour histoire de voir à quoi ça ressemblait et... on n'y a jamais remis les pieds ensuite ! Pourtant ce soir il y a un grand concert vraiment pas loin de chez nous, plusieurs personnes nous ont demandé si on comptait y aller mais vraiment, non ! Non seulement les artistes présents, soit je les aime pas soit je les connais pas, mais célébrer la fête nationale d'une province alors que je ne célèbre même pas celle de mon pays - qui est un vrai pays au moins - faut pas abuser ! Et je ne parle pas des drapeaux, maquillages et autres accoutrements grotesques qui sont de rigueur...
Et comme je ne suis pas à une contradiction près (je me rapproche de la définition des filles selon Delph), je rêve bien sûr d'assister à un défilé du 4 juillet aux Etats-Unis, depuis longtemps même. Parce que là-bas, ils sont vraiment patriotes (ouais parce que sortir le 14 juillet mais siffler "La Marseillaise" au stade c'est fort quand même), qu'ils sont à fond et qu'ils sortent les chars, la fanfare, bref ça doit être super kitsch donc je veux voir ça. Cette année le 4 juillet tombe un samedi et la frontière est à une heure de route, j'ai plus qu'à trouver une ville pas trop loin qui nous offre un spectacle qui vaut le déplacement...
photo prise avec l'iPhone de Monsieur, qui a oublié une lettre ouais je sais
- Vendredi dans la journée quelqu'un de bien placé dans le milieu de la musique au Québec, qui est dans le bureau en face du mien depuis peu, m'a offert deux places pour le Virgin Festival. Vendredi soir y avait les Black Eyed Peas, comme on aime bien tous les 2 Chéri et moi on y a été... et j'ai été bien contente de ne pas avoir payé, car ça valait une place gratuite ! Autant OK ils savent mettre de l'ambiance mais j'ai trouvé ça assez léger, ils ont chanté 1h15 dont une chanson solo de Fergie (beurk) et 10-15 min où Will.i.am a fait le DJ, dans un style club que j'aime pas du tout (d'ailleurs il nous a dit qu'il continuait la soirée en tant que DJ dans un club de la ville). Par contre leurs hits étaient sympas et leur nouveau single Boom Boom Pow (sur ma prochaine playlist) rend bien mieux en live que sur l'album. Samedi soir c'était les New Kids on the Block mais on n'y a pas été, même pour rire, dommage qu'on n'ait pas eu le temps de revendre les places...
- Ceci a conclu une semaine de sorties et de fatigue : j'étais déjà pas mal fatiguée (pas étonnant vu la tonne de boulot que j'ai en ce moment) mais le hasard du calendrier a mis deux shows que je voulais voir deux soirs de suite. Ainsi mardi soir j'ai été voir Chicago sur scène, puisque cette comédie musicale fait partie de Broadway across America. Alors ça valait pas le vrai Broadway mais au moins je l'ai vu. J'ai été quelque peu déçue cependant, j'ai trouvé ça cheap (quasi aucun décor), vulgaire (le film a de l'humour mais reste classe) et Roxie était rousse, pas blonde (en fait c'est pas du tout la fille de l'affiche sur scène) !! De plus comme d'habitude le jeu trop théâtral ne m'a pas plu, bref je préfère définitivement la version ciné. Le lendemain soir comme vous le savez j'ai donc été voir No Doubt, le highlight de ma semaine ! Et avant chacun de ces deux shows là, j'ai été au resto et ai bu une pina colada, tss...
- J'ai quand même fait du sport dès que j'ai pu, surtout avec les excès récents (dont une soirée vins et fromages samedi dernier) donc séance vélo devant Gilmore Girls (j'approche de la fin de la saison 6) jeudi soir et séance d'EA sports active samedi et dimanche matin. J'affiche quand même -4 kgs en un mois et je veux continuer dans ce sens !
- Ce week-end c'est donc repos à la maison, surtout qu'il fait plutôt moche; j'ai donc regardé le tout dernier épisode de Pushing Daisies, qui est annulée et que je vais regretter car j'aimais son univers original, et j'ai de fini la courte (7 épisodes) première saison de Southland, qui est pas mal du tout et reviendra l'année prochaine. Côté films, on a vu The House Bunny (qui était aussi nul mais regardable que ce à quoi on s'attendait), j'ai regardé The Indian Runner suite aux conseils de Caro, et ce soir on sort l'écran, on allume le projo et on revoit Transformers, histoire de se mettre dans le bain pour mercredi matin, séance de 10h40 en Imax yeah (oui mercredi c'est férié ici - fête nationale du Québec - ça tombe bien).
- Enfin je me permets de faire un peu de pub pour FilmDeCulte et vous invite à lire ma critique de Coraline, et surtout à aller voir le film ET à lire le livre, et mon texte culte sur L'Etrange Noël de Monsieur Jack, du même réalisateur (et à voir ou revoir le film par la même occasion).
Bon évidemment après avoir été posté sur Fubiz il y a moins de 24h je l'ai moi-même posté sur les lapins et vous l'avez déjà tous vu ce clip (ah la réactivité du net), mais tant pis je ne vais pas me priver du plaisir de le mettre ici, parce que j'adore Lily Allen, son style et son humour, et que dans ce clip on voit Paris, na !
Automne 1995. Je rentre d'un mois en séjour linguistique en Californie, plus exactement dans l'Orange County. Je m'installe dans un nouvel appart à Nancy et m'apprête à commencer une nouvelle année à la fac. Chez moi, j'ai le câble et je mets souvent MTV comme "radio". Une chanson passe non stop, genre une fois par heure. Je ne connais pas le groupe mais la chanson m'emballe, tout comme la chanteuse.
Ce clip, c'est Don't Speak de No Doubt :
Séduite, je décide de me procurer leur album Tragic Kingdom, après tout ça m'est déjà arrivé d'acheter un album en connaissant une seule chanson et mon instinct m'a toujours bien servie, donc hop je pars à sa recherche... et je mets du temps à le trouver malheureusement. Je finis par le dénicher en import à la FNAC, pour un prix pas vert du tout.
Première écoute : c'est un festival de bonnes nouvelles. A la différence de leur single finalement très mainstream (mais qui reste une très belle chanson, écrite par Gwen pour son ex-boyfriend Tony, co-fondateur du groupe), l'album est très varié et, ô joie, il y a du rock (dont Excuse me Mr. qui flirte avec le punk), du reggae et surtout du ska, style que j'écoutais vraiment beaucoup à l'époque, écumant les concerts et festivals aux quatre coins de la Lorraine et même de l'Alsace. Je me félicite alors moi-même de mon achat et Tragic Kingdom devient vite l'un de mes CD de chevet, l'un de ceux que je prendrais avec moi sur une île déserte, un qui ne quittera jamais mon iPod, un des rares qu'on aime tous les deux mon chéri et moi (et qu'on prenait systématiquement dès qu'on devait faire de la route - maintenant c'est l'ipod qu'on branche).
Dans le livret du CD, je découvre aussi le genre de détail que j'adore, le signe que ce groupe était fait pour que je l'aime : ils sont de l'Orange County, d'Anaheim plus précisément, là où se trouve Disneyland, là où je viens de passer un mois extraordinaire (et pendant lequel j'ai été à Disneyland). Bref je suis en totale harmonie avec eux !
De plus, l'album recèle une chanson que j'adore immédiatement et qui devient l'une de mes chansons préférées tout court, Just a Girl, dont je parlais déjà ici d'ailleurs :
Suivent les albums Return of Saturn et Rock Steady, qui me déçoivent un peu mais que j'ai réévalués tout récemment : à la manière d'Ultra de Depeche Mode, je les avais jugés un peu trop sévèrement à leur sortie alors qu'ils ne sont pas si mals que ça, même si évidemment ils restent moins bons que Tragic Kingdom. Lors de vacances à Montréal en 99, je me procure aussi, chez un petit disquaire qui n'existe plus maintenant, leur album précédent, The Beacon Street Collection, sympa et pas mal ska.
Et puis... Gwen se lance dans une carrière solo qui me plaît sans plus (j'aime beaucoup certaines chansons, beaucoup moins d'autres) et devient une fashion icon au style parfois vraiment spécial mais j'adore son look et ses audaces en général. Elle se marie, fait 2 petits garçons, passe en concert mais je trouve les places chères, bref le temps passe et No Doubt semble un lointain souvenir... jusqu'à ce début d'année où le groupe annonce qu'ils vont faire une tournée cet été ! En panne d'inspiration pour un nouvel album, Gwen et ses boys ont en effet décidé de partir sur les routes nord-américaines (ils ne sont jamais venus en Europe, à mon grand désespoir) et paf : le 17 juin ils viennent à Montréal ! A la minute où les places étaient en vente je les achetais, 14 ans d'attente quand même ! (et bonus : avec le billet du concert on a eu un lien pour télécharger gratuitement toute leur discographie !)
Pour patienter, le groupe fait une reprise de Stand and Deliver d'Adam & the Ants et apparaît das un épisode de Gossip Girl au mois de mai, histoire de faire parler un peu d'eux !
Et mercredi soir donc, j'étais au Centre Bell avec dix mille autres personnes (beaucoup de filles quand même) et à part la durée (1h30), je n'ai pas été déçue ! Gwen est incroyablement en forme (et a des putains d'abdos pour une mère de deux enfants), la scène toute blanche est très sympa, les projections sur grand écran derrière eux aussi, une très bonne énergie se dégage de tout ça, comme vous pouvez le voir sur cette vidéo (de Toronto où ils étaient la veille), qui vous montre leur entrée en scène, la première chanson, Spiderwebs, et le look général de la scène et du groupe :
Evidemment quand Don't Speak et Just a Girl sont arrivées, ça a été l'explosion totale dans la salle, et je ne me suis pas fait prier pour danser et chanter ! (vous pouvez voir la setlist ici)
Mais le plus beau moment a été les projections pendant Running : on les a alors (re)découverts à leurs débuts, il y a une petite vingtaine d'années, alors que Gwen avait les cheveux longs et châtains avec quelques mèches blondes et aucun sens de la mode, que Tony avait les cheveux longs aussi, qu'ils faisaient des petits concerts locaux... et si au naturel elle avait l'air toute gentille, sur scène Gwen déchirait déjà, c'est clair qu'elle en voulait et pas qu'un peu ! Il y a une vidéo de cette séquence du concert, on ne peut pas voir les projections tout le temps mais on en voit pas mal quand même :
Au final, comme dit la journaliste de The Montreal Gazette : You can take the girl out of the ska band, but you can't take the ska band outta the girl. Hé oui Gwen c'est toujours une "rude girl" (les rude boys/girls sont les fans de ska) au fond, d'ailleurs après son costume blanc porté au début, elle s'est changée comme vous pouvez le voir ci-dessus pour une combishort à damiers (les damiers étant le "symbole" du ska) et enfin une dernière fois pour un pantalon accompagné ni plus ni moins d'un polo Fred Perry (un classique du "costume" des rude boys & girls) noir pailleté, une tuerie que je rêverais d'avoir dans ma penderie... Malheureusement mon Fred Perry à moi, qui était noir et tout normal, je ne l'ai plus, ni mes fringues à damiers. Et justement je cherchais à m'acheter un polo noir, je vais peut-être m'en racheter un finalement...
En attendant, j'ai toujours mon t-shirt fétiche (que je dois prendre en photo pour un tag d'il y a longtemps d'ailleurs), noir, avec au dos inscrit "rude girl" entre 2 rangées de damiers... et acheté à Santa Monica en août 95 !
Deux petites nouveautés sur le blog, à défaut de toucher au design (genre mettre une image de fond entre autres...) :
un petit Twitter Badge ajouté à droite de la page, merci à Kriss pour le lien !
dans la colonne de droite il y a le flux de ma page Tumblr, créée à l'automne dernier mais que je n'avais jamais utilisée (merci bis à Kriss !), j'espère m'y tenir cette fois !
Sinon pour le Friday love du jour, ce ne sera peut-être pas fait avant ce soir mais vous avez déjà un indice de ce que ça sera ;o)
Comme je le disais il y a peu en vous parlant de Copains d'avant, y a de quoi dire sur Facebook aussi, d'ailleurs je ne sais même pas par où commencer !
Peut-être par râler après ceux qui font des blagues vaseuses du style "fesse-bouc", ça m'hor-ri-pile ça !
Ou après ceux qui n'ont pas encore compris qu'ils contrôlent eux-mêmes leurs infos, c'est pas le site qui dévoile toute leur vie sans qu'ils n'aient rien demandé hein ! Si vous voulez pas qu'on voit telle photo compromettante, la mettez pas en ligne, personne ne vous y force. Mieux encore : ne vous faites pas prendre en photo dans des situations compromettantes !! En plus, autant au début il n'y avait aucune sécurité et on pouvait voir tous les trucs de tout le monde (sous-entendu, les trucs que le monde en question a volontairement mis en ligne quand même), autant maintenant avec les systèmes de filtres et listes y a moyen de bien restreindre les accès.
Ne pas voir d'utilité au site je peux le concevoir sans problème, chacun l'utilise comme il veut et beaucoup d'inscrits n'y vont jamais en fait, mais crier à l'invasion de la vie privée etc, faut pas pousser, il suffit d'arrêter d'être con des fois, le site n'est pas un paparazzi automatique non plus, il ne vient pas (encore) fouiller tout seul dans votre ordi pour dénicher vos secrets les plus inavouables. Mais les gens aiment bien se déresponsabiliser donc une occasion de plus, une occasion de moins...
Perso je me souviens toujours que je suis celle qui contrôle les infos persos qui sont sur mon profil, et même si j'ai fini par faire du ménage dans mes "amis", créer des listes et restreindre des accès, en fait je m'en contre-fiche que tout le monde sache quel est le dernier film que j'ai été voir ou me voit en train de faire du vélo à Mont Tremblant, tu parles de trucs croustillants ! La seule chose qui en a pris un coup c'est... ma curiosité, puisque je ne peux plus voir les trucs des autres comme avant ;op
Enfin, je disais justement l'autre jour que je n'avais personne de la période pré-fac comme ami (et déjà que j'en ai qu'un de cette période-là), et ben paf, une ancienne camarade de classe, dont je parlais sur mon autre post, a envoyé un message sur Copains d'avant pour nous dire qu'elle avait créé un groupe de notre promo sur Facebook ! Me voilà avec 3 nouvelles amies, et y a aussi dans le groupe un mec dont je me souviens vaguement et un autre dont je n'ai aucun souvenir ! Bon au moins dans les 3 filles y en a une avec qui je suis vraiment toujours en contact (on se connaît depuis le jour de la rentrée en 6e et on a fait les 400 coups ensemble quand on était voisines à la fac), et même si elle habite maintenant Carcassonne on s'est vues quelques fois ces dernières années en France. On avait juste pas besoin de ça pour se parler !
Mais il faut avouer que la majorité des gens à qui je "parle" sur FB ce sont les gens qui sont déjà les plus proches au quotidien, c'est vrai que l'intérêt est limité, mais j'aime bien ça pour le côté partage, j'y mets ainsi des liens (musique etc) et, en bonne fan de ciné, je mets un point d'honneur à noter les films que je vois ! Attention à ceux qui n'ont pas les mêmes goûts que moi par contre...
Enfin un trailer, c'est pas trop tôt ! Cette adaptation d'un livre que j'adore (et accessoirement une très belle histoire d'amour) avec deux acteurs que j'aime tout autant sort le 14 août au Canada - soit le jour de mon anniversaire ! - et le 19 août en France.
Je vous ai parlé récemment des petits flash que j'ai parfois par rapport à Paris. Et bien en ce moment, ils sont vraiment persistants, l'autre jour j'ai même "cru" que j'allais voir le Sacré-Coeur en regardant par la fenêtre des toilettes du bureau, mais non, c'était la Tour olympique...
Quand les moments sont durs je crois qu'on se raccroche tous à ce que l'on connaît, ce qui est familier, et même si Paris me manque toujours un peu, là c'est un poil plus que d'habitude, sûrement parce que j'en entends un peu plus parler et que mon boss y a été cette semaine, ce qui m'a un peu dégoûtée. Je m'imaginais alors, comme lui, faire l'aller-retour en 48h (ce dont j'ai rêvé le week-end dernier) et en profiter, moi ! Lui y a été pour des meetings mais moi, je pourrais voir des amis pas vus depuis longtemps (dont certains d'entre vous !), retourner dans les boutiques que j'aime et découvrir les dernières tendances, aller dans tel magasin ou tester un resto dont j'ai entendu parler sur des blogs...
Surtout, je pourrais, encore une fois (on est revenus deux fois en trois ans), profiter de Paris de la meilleure façon qui soit : en touriste, mais tout en étant connaisseuse - des lignes de métro, de qu'est-ce qui se trouve où, des horaires, des moeurs et coutumes, etc.
Aaah flâner au Trocadéro et prendre la Tour Eiffel en photo sous tous les angles, me régaler d'une crêpe pas chère ou d'une glace à la spatule rue Mouffetard, admirer la vue depuis Montmartre, prendre un verre en terrasse (et me remémorer les GRF d'antan) à St Michel, retrouver mes marques comme si je n'étais jamais partie entre St Lazare et St Georges, battre le pavé à Cour St Emilion, déguster des macarons Ladurée, faire le plein chez Sephora, connaître encore tous les chemins dans mon ancienne 2e maison (aka le Printemps Haussmann), rêver d'un appart sur l'Ile St Louis, aller à pied des Halles jusqu'à presque-Pigalle et apprécier le calme du matin, râler à cause du monde sur les Champs, se reposer aux Tuileries, aller les bras chargés de quiches et gâteaux au 6e étage sans ascenseur du je-sais-plus-le-numéro Rue St Vincent de Paul (spéciale cacedédi ;o)... Juste déambuler et regarder, admirer, découvrir, ne jamais me lasser et me dire que j'ai de la chance d'être dans la plus belle ville du monde...
Paris n'est pas ma ville préférée mais je trouve que c'est la plus belle, tellement elle regorge de trésors; à chaque balade on découvre des nouvelles choses, un monument, une décoration, un détail architectural, une maison originale, un nom de rue insolite... Elle est assez grande pour receler de mille et une choses mais assez petite pour être parcourue à pieds, avec un réseau de métro qui rend celui de Montréal - beaucoup plus étendue pourtant - ridicule. Elle a des défauts aussi, moins elle que le pays dans lequel elle se trouve je dirais, mais assez pour que je préfère vivre ailleurs. Ainsi, même si Paris me manque, généralement en quelques secondes tous les inconvénients reprennent le dessus et je ne me vois vraiment pas à Paris autrement qu'en touriste. Je préfère toujours la vie montréalaise, même si je râle après plein de choses de Paris qui (me) manquent ici.
Pourtant une chose est sûre : Montréalaise d'adoption, et même quand j'aurai la citoyenneté canadienne, je serai toujours Parisienne.
Ou comment se brouiller avec les gens en un message...
Je me considère pas mal tolérante dans la vie, sauf pour une poignée de choses précises, comme par exemple les gens qui regardent les films en VF (oui bah chacun son combat hein) ou les gens qui fument. Bon des amis qui fument, j'en ai, forcément, mais je suis contente que ce soit une minorité, et certains se mangent d'ailleurs mes remarques depuis des années parce que vraiment, c'est quelque chose que je n'ai jamais compris ni supporté.
Petite, j'ai été très malade aux poumons et quand à 6 ans on vous dit que vous n'aurez jamais le droit de fumer, c'est un peu cocasse. Mon beau-père de l'époque n'a pas réduit pour autant ses 3 paquets de Gitane quotidiens. Enfin si, mais beaucoup plus tard, quand le mal était fait. J'ai donc grandi dans une bonne ambiance schizophrène où on m'expliquait à quel point la cigarette c'était mal pour moi tout en fumant. Bravo. Mais au moins, rien de tel que de grandir dans un environnement enfumé pour apprendre à détester ça. La mère de l'une de mes meilleures amies fumait aussi comme un pompier et chez eux ça puait la clope en permanence, jusque dans la salle de bains, une horreur.
Bon j'avoue qu'ado, j'ai essayé une ou deux fois juste pour voir, pour essayer de comprendre pourquoi les autres fumaient. Avec ma meilleure cops non fumeuse on a donc essayé... et jamais compris. C'était juste dégueu, sans intérêt et on trouvait qu'on avait l'air con, alors que les autres nous donnaient l'impression de fumer juste pour être cool. Bref quelque chose nous a échappé et c'est tant mieux : jamais commencé, pas besoin d'arrêter ! Sans compter qu'en dehors des effets sur la santé, ça coûte cher ces conneries, et rien que pour ça je n'aurais jamais pu fumer je crois !
Plus vieille, les choses se sont corsées et là j'ai vraiment commencé à détester ça bien comme il faut : impossible de sortir en bar, boîte ou concert sans rentrer avec les yeux et la gorge qui piquent, les cheveux et les fringues qui puent (et se laver les cheveux à 4h du mat en rentrant de soirée c'est pas vraiment un plaisir, mais obligatoire pour arriver à dormir). Quand j'ai commencé à avoir les moyens d'aller au resto, idem, et là c'était encore pire : manger pendant qu'à la table d'à côté quelqu'un fume, c'est tout bonnement impossible ! Et je ne parle pas de l'époque des trajets en train en wagon fumeur faute de place ailleurs...
Ayant trouvé une moitié au moins aussi virulente que moi à ce sujet, nos sorties parisiennes étaient donc limitées en grande partie à cause de ça. Et arrivés à Montréal, le bonheur est arrivé vite fait avec la loi interdisant de fumer dans les lieux publics : enfin on a pu retrouver le plaisir de sortir et ne plus supporter les fumeurs, qui doivent aller dehors, ouaip, même l'hiver ! Depuis cette loi est arrivée en France, comme d'hab bien à la traîne... mais mieux vaut tard que jamais !
Dur dur de trouver du temps d'écrire ici en ce moment. Ce pauvre petit blog n'a que 3 mois mais est déjà délaissé, prouvant que c'était une petite folie de le créer, c'était sûr que je n'aurais jamais le temps de le faire vivre alors que j'en ai un autre qui passe avant, et un autre qui lui est encore plus délaissé...
Depuis la semaine dernière, je n'ai plus une minute à moi ou presque : mon collègue/supérieur est parti et je me retrouve seule pour gérer tout ce qui est administration et comptabilité de ma petîte boîte. Beaucoup de tâches et de stress en plus donc, heureusement mon boss a quand même eu la présence d'esprit de m'augmenter pour l'occasion !
Surtout qu'en plus de ça, je suis aussi la seule à m'occuper de toute notre division "spectacles", et là en plus d'un dossier de demande de droits d'une pièce qu'on veut mettre en scène, je me suis retrouvée à gérer la mini-tournée australienne d'un de nos shows qui existe depuis une dizaine d'années. Et avec les artistes, rien n'est jamais simple... Comme si toute la paperasse pour les visas, les billets d'avions, les CD à vendre sur place, les plannings, les sous et autres transmissions d'infos ne suffisaient pas, il y en a un qui a trouvé le moyen de s'ouvrir la main deux jours avant le départ ! Il est donc parti avec des points de suture, pratique... Et ce matin en arrivant, double mauvaise surprise : d'abord je découvre que l'un d'eux s'est vu refusé son visa à la douane car il y avait une erreur d'un chiffre sur le numéro de passeport indiqué sur son visa (merci l'employé de l'ambassade qui s'est planté donc) - heureusement il a pu en avoir un autre contre 25$ et 1h20 de discussion. Mais surtout, ce petit groupe de 4 andouilles n'a pas pris sa correspondance de Sydney à Adelaide, et on ne sait pas pourquoi, c'est la fille de là-bas qui m'a prévenue ! Heureusement ils font le nécessaire pour les rebooker mais on n'arrive pas à comprendre comment ils n'ont pas su lire leurs horaires d'avions, ils sont quand même 4 quoi !
Voilà je profite donc que mon boss ne soit pas là pour faire un petit message vite fait histoire de donner signe de vie, bon comme il part ce soir pour Paris (aaah) je serai un peu plus tranquille les 3 prochains jours... enfin j'espère.
Comme à peu près tout le monde de ma génération, j'ai été élevée aux Disney. Leurs films de princesses sont des classiques et la "trilogie" gagnante La Petite Sirène-Aladdin-Le Roi Lion est culte.
C'est pourtant en 1995, une fois adulte, que j'ai pris une claque au rayon animation, grâce aux magiciens de Pixar. Toy Story mettait en images une croyance d'enfant d'une manière qu'on n'avait jamais vue auparavant. Prouesse technique mais aussi humour, intelligence, aventure, bref une richesse jamais vue pour ce qu'on n'appelle même plus un "dessin animé".
1001 pattes, Monstres & Cie, Toy Story 2, Le Monde de Nemo, Les Indestructibles, Ratatouille, Wall-E... Autant d'énormes attentes et autant d'émerveillement à chaque fois, à se dire "mais comment font-ils ?!". Même leurs courts sont des petits bijoux (aaaah Presto !!). J'oublie volontairement Cars, le légendaire mal-aimé que j'ai pas trouvé si terrible mais quand même en-dessous des autres, et puis les voitures anthropomorphes, j'accroche pas.
Il y a quelques années Toy Story 2 était mon préféré, mais après les avoir tous revus pour le dossier Pixar de FDC (j'y ai écrit ceci mais je vous invite vivement à découvrir le dossier entier), c'est finalement Monstres & Cie qui a ravi la première place du top. Les poils de Sully, si réels, l'histoire, si maligne et riche, les couleurs, le design, cette panoplie de personnages incroyables, l'idée de base, géniale, l'aventure, l'émotion... et Boo bien sûr ! Du pur bonheur...
J'ai ainsi vu leur dernier né Up la semaine dernière, après, eh oui, une non-attente, ce qui n'était arrivé qu'avec Cars. Le pitch ne me tentait pas, la bande-annonce m'avait laissé de marbre, mais bon c'est Pixar donc j'y ai été les yeux fermés ou presque, rassurée par les bons échos post-Cannes. C'est très dur d'en dire du mal parce qu'évidemment, c'est encore une fois un film aussi beau visuellement que plein d'émotions. Mais j'ai quand même été déçue par l'inégalité du film : il commence comme un vrai drame, qui risque de dérouter plus d'un enfant, et je n'avais jamais autant pleuré devant un de leurs films. La fin est très belle aussi (et hop re-larmes). Mais le milieu semble vouloir se racheter après des petits et devient trop simpliste, trop cliché, trop plein d'animaux.
Dommage donc, sauf que... un Pixar mineur reste tellement mille fois au-dessus de n'importe quel autre film d'animation de chez Dreamworks, Fox ou Disney que ça en est presque indécent, autant de talent ! Le comble, c'est que depuis quelques années, pour des raisons de sousous Pixar fait partie de la saison Disney, ce qui leur permet de nous offrir maintenant un film par an !
Sur ce je vous encourage à voir ou revoir tous les Pixar et à (re)découvrir le teaser de Toy Story 3, qui sortira en 3D l'année prochaine !
Je suis inscrite à Copains d'avant depuis plusieurs années et je n'y avais jamais retrouvé personne... sauf que les gens semblent enfin s'inscrire (ah les Français de plus de 30 ans et la technologie !!) et finalement, ça me plaisait mieux d'avoir dans mes amis que des amis de maintenant (dont certains d'entre vous d'ailleurs).
Il y a quelques mois, une fille avec qui j'étais au collège et lycée m'a envoyé un petit mot comme si on était d'anciennes grandes amies, en rajoutant qu'elle était venue au Québec l'automne dernier et que c'est dommage on aurait pu se voir ! Sauf que... on n'a jamais été vraiment copines ! OK je lui parlais plus qu'à d'autres camarades de classe car dans certains cours elle était assise devant ou derrière moi, mais on n'a jamais rien fait ensemble en dehors de l'école, et personnellement je ne l'appréciais pas plus que ça, c'était juste une fille de ma classe quoi, dont en plus avec d'autres on se moquait parfois pour x raisons... J'ai répondu poliment un truc bateau et n'ai plus eu de nouvelles... jusqu'à ce qu'elle mette un commentaire à la con sur notre blog spécial Québec, me prouvant qu'elle n'avait pas changé ! Bon depuis plus aucun signe de vie, ouf...
Aujourd'hui rebelote ou presque : cette fois la fille qui m'envoie un "bonjour", c'était vraiment une copine pendant 3-4 ans, une avec qui j'allais boire des verres à La Fontaine, notre café attitré, une chez qui j'ai regardé Evil Dead 2 en bouffant des bonbons (le souvenir qui tue). Une qui n'était déjà plus tant que ça une amie à la fin du lycée et qui était aux oubliettes aussitôt la porte franchie une dernière fois. Je l'ai revue il y a une bonne dizaine d'années dans un magasin de meubles, avec un enfant, elle avait l'air paumée et m'a fait pitié alors je lui ai parlé un peu, ça ne coûtait rien. Aujourd'hui elle a toujours l'air aussi... beauf, à défaut d'un autre mot, et je pense que nos vies sont clairement à mille lieues l'une de l'autre; si on ne s'est pas parlé depuis 1992 c'est qu'il y a une raison en même temps, c'est qu'on n'avait plus rien à se dire !
Quelques autres noms connus ont fait leur apparition sur le site mais j'hésite à les rajouter en amis ou connaissances, en fait je suis juste curieuse de voir ce qu'ils sont devenus quoi... Et pour la miss suscitée je ne sais pas trop quoi faire... à part raconter ça à la vraie amie que j'ai encore depuis le collège, qui était la 3e de la bande et qui a bien raison de ne pas s'inscrire sur ces sites !
Bon la prochaine fois, je vous parle de Facebook, il y a de quoi dire aussi...
Articles
