vendredi 27 novembre 2009

What's this? There's color everywhere !


Halloween passe et déjà les monstres et les citrouilles commencent à avoir de drôles de voisins.

On se promène dans les rues et apparaissent ici et là des étoiles illuminées, des couronnes vertes et rouges...

On va à Ikea et on achète des boules rouges à pois blancs, ainsi qu'une nappe en papier avec des petits pois argentés et des serviettes avec des dessins rouges, pour le soir du réveillon qu'on passera dans un chalet auquel on compte bien donner des allures de fête.

On fait les courses et en cherchant le bon riz on se rend compte que la chanson qui passe est Jingle Bell. Un rayon plus loin, c'est Santa Claus is coming to town.
Et puis dans le caddie, on met un calendrier de l'avent, en se rendant compte que dans quelques jours à peine on pourra l'entamer et compter les jours qui nous séparent de Noël au rythme des petits chocolats du matin.

Dans les séries on est aux épisodes de Thanksgiving mais certaines prennent de l'avance à cause de leur future pause et nous font basculer directement à l'épisode de Noël.

On voit des pancartes "sapins" partout, on se demande où on va l'acheter cette année - et je râle d'avance d'avoir les doigts tout poisseux sans compter la bonne heure perdue à décorer le sapin.

J'attends le 1er décembre fébrilement pour entamer le suscité calendrier de l'avent et sortir mon petit sapin argenté pour le mettre sur mon bureau (c'est une règle perso : pas de déco de Noël avant décembre).

Je songe à mes futurs congés, aux séries et films que je vais pouvoir enfin rattraper, à ma vision annuelle de Love Actually, le tout en confectionnant mes truffes maison ainsi que des petits sablés et autres friandises.

Je m'imagine dans notre chalet pendant 3 jours au chaud avec un couple d'amis, avec une bonne raclette, des jeux, du repos... Et au bon repas qu'on va se concocter pour le réveillon ! Et au champagne que je ne pourrai pas boire snif...

Bref c'est là, ça y est, it's coming, on est en pleine période pré-Noël, l'excitation n'est pas encore là mais ça ne va pas tarder à commencer, ça va être la folie dans les magasins, ça va bouillonner jusqu'au 24 où enfin on va en profiter; en gros, 3 semaines d'espoir et d'excitation nous attendent et je trouve cette période drôlement sympa, manque plus que la neige quoi (mais cette année je ne suis pas trop pressée de la voir...) !

What's this? - Danny Elfman (BO de L'Etrange Noël de M. Jack)

mardi 24 novembre 2009

Fake


Je me souviens, ado, ma mère avait un t-shirt blanc avec un gros (faux) logo Chanel noir dessus, et j'avais honte quand elle le mettait.

Sur les blogs ou autour de nous, on entend tous parler des contrefaçons, ne serait-ce qu'au JT quand chaque été ils filment les douaniers qui coincent les vacanciers français en provenance d'Italie, le coffre rempli de faux Vuitton et l'air faussement ahuri "ah bon c'est un faux, ah je savais pas je croyais avoir fait une bonne affaire". Pauv'gens.

Encore récemment, en parlant de New York, on m'a demandé si j'avais été à Chinatown dans le coin où il y a tous les revendeurs de faux sacs de luxe. Comme d'habitude, je dis non et en reste là pour être polie et à chaque fois une conversation s'ensuit entre d'autres personnes sur les trouvailles qu'elles y ont faites (et donc ça marche aussi en France pour ceux qui vont en Italie ou en Espagne).

Mais un jour je ne pourrai plus me retenir, et je leur dirai ce que je pense des imitations de Chanel, Vuitton, Burberry & co : c'est de la merde !!
Non seulement c'est complètement illégal, mais surtout (bon OK ça devrait être dans l'autre sens mais bon), je ne vois pas du tout l'intérêt.

Pour moi, t'as les moyens de t'acheter tel truc ou tu les as pas et à ce moment-là deal with it ! Quand je veux des Doc Martens ou des Uggs, j'achète des vraies ou pas du tout (OK, c'est un autre registre et un autre prix - même si pas accessible à toutes les bourses - mais l'idée est exactement la même). Pourquoi faire semblant d'être plus riche qu'on ne l'est ? Surtout que ça se voit plus ou moins clairement que c'est du faux donc on ne trompe personne (les fausses Ugg marquées "Aldo" par exemple), donc encore une fois, quel intérêt de, finalement, montrer qu'on porte du faux trucmuche ?!

Et puis je veux pas dire mais souvent, c'est juste moche, même l'original. Moi franchement un sac Vuitton ou un carré Hermès, j'en rêve pas, je trouve ça moche et pour les vieilles. Et les copies sont encore plus laides, et je parle même pas des finitions (au moins quand tu payes un vrai t'as de la qualité - après l'intérêt de dépenser des milliers d'euros/dollars pour un sac à main c'est une autre histoire qui me tue un peu aussi...).

Donc encourager le crime en achetant un truc moche, cheap, de mauvaise qualité, ça me dépasse...

vendredi 20 novembre 2009

You can't stop the beat

Et bien merci à Caro et à Entertainment Weekly grâce à qui j'ai finalement succombé et rattrapé mon retard (8 épisodes, ça va) de Glee, une nouvelle série... et, je trouve, la meilleure de la rentrée (à se demander comment je choisis des fois !).


La série est vraiment drôle et originale, loufoque même et assez "osée" pour un network comme Fox et une heure comme 21h, mais elle sait aussi réserver de très beaux moments et être touchante. En effet les héros ont tous des problématiques diverses et variées et la série, qui va très vite (un autre bon point comparé à tant d'autres qui traînent en longueur), sait prendre le ton qu'il faut pour s'attarder sur l'homosexualité de l'un ou le handicap de l'autre.
Elle a un petit côté Freaks & Geeks (les membres du Glee Club sont vraiment vus comme les losers de l'école) voire Années collège par moments, et aborde le problème de "teen pregnancy" comme celui des choix à faire pour son futur par exemple.

Mais l'essentiel, c'est l'humour coloré et la fraîcheur qui en ressort; les personnages sont très peu réalistes en fait tellement leurs caractéristiques sont poussées à l'extrême (la cheerleader présidente du club d'abstinence, le quaterback gentil mais un peu neuneu - et mignon hihi- , la conseillère germes-phobique, la prof de sport en survet différent chaque épisode, etc., etc.) mais c'est aussi pour ça que ça marche (les répliques de Sue Sullivan sont parfois énormes et les moins de 15 ans doivent avoir des petits moments de flottement je pense - je me souviens aussi d'une réplique à propos du "gag reflex" de la conseillère qui avait un sacré sens caché !!).

Et puis enfin, il y a le côté comédie musicale, la cerise sur le gâteau : chaque épisode nous offre entre 2 et 4 numéros chantés voire chantés et dansés, le tout sur des chansons plutôt contemporaines au sens large (Beyoncé, Jay-Z, Bon Jovi, Police... et il y a bientôt un épisode prévu uniquement avec des chansons de Madonna, que j'attends de pied ferme) et avec des chorégraphies dynamiques... ah ça me rappelle quand moi aussi je faisais partie d'une chorale chant et danse au début de l'adolescence !

You can't stop the beat - Hairspray cast

mercredi 18 novembre 2009

Last Action Heroine

C'est sans vergogne que je pique à Bliss in the City son tag ciné et son titre de billet aussi !
C'est parti pour le(s) film(s)...

1) Que vous regardiez étant plus jeune, et qui vous remplit de souvenirs ?

Les Disney bien sûr, et puis ensuite des valeurs sûres des 80s comme Indiana Jones ou SOS Fantômes, et les films de cape et d'épée avec Jean Marais que j'adorais...

2) Que vous connaissez absolument par cœur ?

Les Aventuriers de l'arche perdue, suivi de Retour vers le futur. Et je dois dire que, comme je l'ai déjà vu 4 fois en 4 mois, je connais bien (500) Days of Summer là !



3) Qui vous a bouleversé dans votre jeunesse ?

Le court métrage Le Noël de Mickey m'a beaucoup marquée, il passait avant chaque nouveau Disney pendant un moment, ahlala Tiny Tim quoi !!
Gros choc aussi devant La Belle et la Bête (version Cocteau), Elephant Man, Amadeus, Vol au-dessus d'un nid de coucou (j'ai eu une période où j'arrêtais pas de regarder ces deux derniers, du même réalisateur d'ailleurs), et plus tard Edward Scissorhands.
Dans un autre genre, sans Les Dents de la mer peut-être que j'aimerais me baigner en mer qui sait, ah bien joué Steven !

4) Que vous auriez aimé écrire/produire ?

Ben (500) Days of Summer pardi, et Singles évidemment ! Ou encore pas mal de Burton : Edwards Scissorhands, Batman Returns ou Sweeney Todd. The Man who wasn't there des frères Coen m'a totalement donné l'impression que c'est le genre de film que j'aurais fait aussi.



5) Qui vous a donné envie de faire du cinéma un jour ?

Sûrement Les Aventuriers de l'arche perdue, j'avais déjà vu bien des films quand je l'ai vu à 10-11 ans mais celui-là m'a emballée comme aucun autre !

6) Que vous avez regardé plus d’une fois ?

Et le record revient donc aux Aventuriers de l'arche perdue, ma séance hebdomadaire obligatoire pendant un moment, jusqu'à ce que je le connaisse littéralement par cœur...
Après j'ai vu beaucoup de films plusieurs fois, au ciné pour certains même, mais ceux que j'ai le plus vus et revus en dehors de la trilogie Indy, c'est (en vrac) la trilogie Retour vers le futur, la 1e trilogie Star Wars, SOS Fantômes, Elvira, Singles, (500) Days of Summer, Amadeus, Vol au-dessus d'un nid de coucou, Aladdin, La Petite Sirène, Rabbi Jacob, La Belle et la Bête, Dirty Dancing, La Boum, Quand Harry rencontre Sally, Love Actually, Moulin Rouge, Terminator 2, tous les Burton, et j'en oublie sûrement !



7) Que vous avez vu en dernier au cinéma ?

Where the Wild Things Are de Spike Jonze (beaucoup aimé).

8) Dont vous avez regretté d’avoir payé votre place de ciné ?

Heu sûrement beaucoup mais c'est pas ceux que je retiens, en plus heureusement j'ai eu une carte illimitée quelques années !
Bon dernièrement j'ai été voir Bright Star qui m'a pas mal fait chier mais de là à regretter... bon disons que je l'aurais vu chez moi ça aurait été aussi bien quoi.

9) Qui vous a fait réfléchir sur la vie ?

Et bien Singles, à l'époque, probablement La Boum à son époque aussi héhé, The Notebook... Sinon il y a eu Up dernièrement. Il y en a sûrement d'autres...



10) Qui vous donne envie de tomber amoureux ?

Les bonnes comédies romantiques, Love Actually par exemple.

11) Qui vous a fait tordre de rire ?

Curieusement je trouve que c'est le plus dur à apprécier et à trouver, une bonne comédie, d'ailleurs j'ai l'impression que c'est le genre sur lequel les gens s'entendent le moins, bref qu'il n'y a rien de plus subjectif que ça comme genre de film.
Donc pour répondre à la question, quand même, je ris vraiment devant Rabbi Jacob, les films de/avec Ben Stiller (Tropic Thunder, Dodgeball, Meet the Parents, Zoolander...), Galaxy Quest, OSS 117, La Cité de la peur, Les Bronzés (1 et 2), et la comédie de l'année pour moi est The Hangover.

12) Qui vous a révélé un acteur que vous suivez à présent ?

Peur primale en 1996, le premier film d'Edward Norton : je l'ai trouvé incroyable, et depuis c'est mon acteur fétiche (et pas qu'en tant qu'acteur hihi), j'ai suivi toute sa carrière, je ne crois pas avoir manqué un seul film, même si certains ne sont franchement pas terribles...
Il y a eu aussi Donnie Darko et Jake Gyllenhaal ou, cette année, Terminator 4 et Sam Worthington.



13) Où vous avez pleuré comme une madeleine (ça reste entre nous^^) ?

Bon alors là, comme je pleure pour un rien devant un film ou une série, il y en a des tonnes !! Mais j'ai le souvenir d'une fin de film en gros sanglots devant Million Dollar Baby, et Moulin Rouge est pas mal non plus dans le genre, surtout que celui-là, depuis la 2e vision, je pleure dès le début et ensuite tout le long du film ! Edward Scissorhands m'arrache beaucoup de larmes aussi... Ah et j'ai failli oublier une autre séance gros sanglots : Le Tombeau des lucioles.

14) Dont vous auriez aimé un personnage en particulier ?

Heu ben bonne question tiens ! Bon va pour Indiana Jones, c'est sûr que je n'aurais pas résisté !

15) Et pour finir, un film que vous regardez chaque année (Raison ou non)…

A chaque période de Noël j'aime bien regarder Love Actually, sinon y a pas vraiment de périodicité, ça tombe comme ça hop...



A vous de reprendre le tag si vous en avez envie !

vendredi 13 novembre 2009

I feel you


J'ai déjà parlé de mon amour du cinéma et de mes premiers souvenirs surtout, mais j'ai moins insisté sur le fait que j'aimais tous les styles, de la comédie musicale au gore en passant par l'animation, parce que j'aime les émotions que le cinéma procure.

Le genre d'un film n'est ainsi jamais ce qui va me rebuter ou attirer plus, ça ça se joue ailleurs, car ce que j'attends d'un film, c'est qu'il me fasse ressentir des choses : rires, larmes, angoisse, malaise... je prends tout !
Les pires films sont justement ceux qui ne provoquent rien, qui ne sont pas forcément mauvais en soi, mais qui ont un électrocardiogramme plat, un film que tu suis sans trop savoir pourquoi et qui ne te laisse aucun souvenir quoi.

Certains ne comprennent pas pourquoi regarder une comédie romantique alors que "ça finit toujours pareil", mais un happy end ça réchauffe le coeur !
D'autres ne comprennent pas comment on peut aimer voir des films d'horreur ou fantastiques, mais moi, j'aime trembler de peur !
Une comédie musicale ? Les chansons transportent les émotions d'une manière unique justement !
Un drame ? Ben j'aime aussi avoir le cœur brisé et pleurer à chaudes larmes à cause d'un film.
Etc., etc.

Bref j'aime le cinéma parce qu'il me permet de vivre toutes sortes d'émotions, parfois très fortes, que je ne voudrais pas forcément ressentir "réellement" (parce qu'une attaque de zombies ou mon conjoint qui meurt dans d'atroces souffrances dans mes bras en vrai heu... bof !), mais ça fait un bien fou de se libérer de toutes ces émotions !

I feel you - Depeche Mode

mercredi 11 novembre 2009

You know my name - Part I : les prénoms

Mon chéri a un prénom qui se prête à un diminutif très commun, et tout le monde l'appelle 9 fois sur 10 par ce diminutif, moi y compris quand je parle de lui aux autres (parce qu'entre nous, on s'appelle pas par nos prénoms).
Et j'use aussi des Chris/Kriss, Ced, Dan, Steph, Caro, Phil, Delph, Alex, Nico, Bob, Ben, Isa, etc. "mis à ma disposition" généralement par leurs propriétaires (ainsi j'ai beau connaître 5 Delphine, la seule que j'appelle Delph c'est celle qui signe ainsi sur son blog).

Et pourtant je vais vous dire, j'ai horreur de ça, les diminutifs !

Ainsi, je suis très contente que mon prénom ne s'y prête pas, et pour mes futurs enfants l'un des critères dans le choix du prénom c'est que celui-ci ne puisse pas être tronqué.
Ben oui, si on choisit tel prénom c'est pas pour le voir charcuté à tout bout de champ, et encore moins pour le faire soi-même : je ne comprends pas les parents qui appellent tout le temps leurs enfants par un diminutif voire un sobriquet ridicule au lieu du prénom (on se moque ainsi souvent d'un ami en l'appelant Bibi depuis qu'on sait que sa famille l'appelle comme ça !).

En attendant, je m'efforce d'appeler les gens par leurs prénoms entiers, mais j'avoue avoir du mal pour certains, pourtant quand je prononce un diminutif je m'en veux aussitôt et je me dis toujours que la prochaine fois, je ne le ferai plus, mais ces sacrées habitudes ont trop souvent raison de moi...

You know my name - Chris Cornell (BO de Casino Royale)

mardi 10 novembre 2009

Black Hole Sun

L'autre soir, on est tombés sur le clip Black Hole Sun de Soundgarden en zappant, et évidemment, Monsieur et sa culture musicale proche du néant ne connaissait pas (non mais j'vous jure). Et évidemment, il a trouvé ça nase au bout de 2 secondes (s'il y a bien un domaine où c'est dur de s'entendre c'est la musique, heureusement ça va mieux pour le ciné!).

Moi, j'adorais cette chanson (j'ai même l'album où elle se trouve) et ce clip - qui vieillit mal j'avoue -, et ça me rappelle mes 20 ans (littéralement vu qu'elle date de 1994 !).
Comme quoi nos instants nostalgie ne seront définitivement pas les mêmes que ceux de nos grands-parents ;op

vendredi 6 novembre 2009

Ich bin ein Berliner

Il y a une ville que je ne mettrais a priori pas dans mes préférées mais qui pourtant vaut le détour si vous cherchez à partir en long week-end (et que vous habitez en Europe) : Berlin, à l'honneur en cette semaine de 20e anniversaire de la chute du mur.

La première fois que j'y ai été, j'avais 12 presque 13 ans. C'était le printemps 1987 et je suis partie une semaine en voyage organisé par l'école. Nous voici donc tout un bus de jeunes entre 11 et 17 ans, plus une poignée de profs, en route pour... la RDA ! Et oui à l'époque c'était encore divisé et croyez-moi, ça fait drôle. Déjà il fallait un passeport pour passer la frontière entre RFA et RDA, alors que bon, c'est juste l'Allemagne quoi, c'est bizarre de penser à ça maintenant alors que les frontières ont disparu en Europe !
Et l'un de mes souvenirs les plus vivaces, c'est passer de Berlin-Ouest à Berlin-Est : ça a pris une éternité, ils ont pris tous nos passeports puis une douanière en uniforme et tête d'Allemande de l'Est est rentrée dans le bus et nous les a rendus un par un en regardant bien notre tête puis la photo, puis re-notre tête et re-la photo, au cas où !

J'y suis retournée dans les mêmes conditions trois ans plus tard, au printemps 1990, soit quelques mois après la chute du mur, et là, pour passer d'un côté à l'autre, ça a pris 5 minutes ! J'ai vraiment pu voir les différences entre les deux côtés avant et après, et l'Allemagne de l'Est en effet, c'était pas beau à voir, l'impression de rentrer dans un monde en noir et blanc voire dans une prison à ciel ouvert...

En tout cas, Berlin reste très intéressante à visiter de par son côté historique bien sûr (j'avais ramené des tout petits bouts du mur, malheureusement de déménagement en déménagement je les ai perdus) : le Reichtag, qui se visite, la porte de Brandeburg, les châteaux alentour, Check Point Charlie, les vestiges du mur..., mais aussi pour son architecture, ses musées (il y en a beaucoup, très grands et aux pièces extraordinaires, même ado j'avais été assez impressionnée c'est dire) et sa vie culturelle (concerts, etc, la ville est jeune et bouge beaucoup). Bref j'avais adoré mes deux séjours là-bas.

Un jour quand je me lancerai dans mon grand de projet de scanner mes photos, je ferai un album Berlin...

jeudi 5 novembre 2009

L'enfer, c'est les autres


J'adore aller au cinéma et, si depuis que je suis à Montréal ma consommation a beaucoup baissé, faute de carte illimitée et de sorties conséquentes, mon plaisir reste le même à m'installer dans une salle obscure pour me laisser entraîner dans une nouvelle aventure...

Sauf qu'ici, c'est l'Amérique, et si vous dites aux Québécois que vous ne prenez pas de popcorn au ciné, vous leur donnez presque une crise cardiaque. Donc il faut s'habituer aux scronch-scronch pendant le film. Bon pendant Transformers par exemple on s'en fout, c'est le genre de films pour ça et en plus le film est tellement bruyant qu'on n'entend pas le bruit de la bouffe ! Par contre pendant Revolutionary Road, c'est déjà plus agaçant.
Et puis les popcorn, c'est une chose, mais il y a pire : les nachos recouverts de fromage fondu, qui eux se font remarquer surtout à leur odeur ! Et puis les boissons, les sachets qu'on ouvre, etc, etc.

On a essayé de continuer à aller à notre séance favorite depuis des années, celle où à Paris comme à Montréal, il y a moins de monde : le samedi en fin de matinée. Le problème, c'est que sans carte illimitée donc, ça revient cher, alors que le mardi, c'est tarif réduit. On a bien une carte qui donne droit à 1 entrée gratuite au bout de 10 achetées mais c'est tout.
Et donc le jour du tarif réduit, c'est la folie au ciné, les salles sont pleines, il faut entrer pas mal en avance dans la salle pour avoir une place correcte, on se retrouve avec des inconnus à côté de nous et notre manteau sur les genoux... Le confort a un prix : celui d'un ticket de ciné plein tarif !

Et dans ces conditions, en plus de la bouffe, il y a non pas les cellulaires (pour ça, ça va ici) mais les blabla (légèrement) et surtout les réactions, les Américains étant habitués à en faire toujours trop (je me souviens de réactions extrêmes lors de Sex & the city et Paranormal Activity par exemple).
Ainsi avant-hier pendant Where the Wild Things Are, non seulement je me suis retrouvée avec une gigoteuse bavarde à côté de moi qui bouffait sans cesse, mais en plus lors des bandes-annonces elle s'est tu au moment de celle de Twilight (mauvais signe déjà) et a fait un gros "oh" inquiet lorsque Bella tombe de la moto (moi je la connais par cœur cette BA vu qu'elle passe à chaque séance !). Là je me suis dit que j'allais passer une mauvaise séance.
En effet, le film était pas commencé depuis 5 secondes que j'avais déjà eu droit à un "Oh" et un "Geez" ! Et vas-y que je ris pour rien, que je m'exclame pour rien, que je me crois dans mon salon quoi ! Du coup j'ai du me concentrer pour rentrer dans le film (très bien au demeurant) en poussant un gros soupir à chaque fois qu'elle en faisait trop !

De quoi avoir envie de mater des films dans son salon en fait...

mardi 3 novembre 2009

Gamer


Avant, je jouais au Solitaire, au Démineur, au Mah-Jong et autres jeux Yahoo. Maintenant, c'est Facebook qui me découvrir plein de jeux... mais je n'accroche jamais vraiment longtemps.

Autant j'apprécie toujours une frénétique partie de mah-jong, autant là tout ce que j'essaye me lasse plus ou moins vite.

D'abord, il y a les petits jeux individuels : je vois que quelqu'un a joué à un jeu que je ne connais pas et instinctivement, il faut que je joue. Pourquoi ? Ben... pour le battre ! Une vraie Monica je vous disais...
Du coup j'essaye plein de petits jeux comme Elementz, Word party, etc., etc.

Celui qui m'a le plus plu, et pas seulement car je n'y ai qu'un adversaire à ma hauteur pour l'instant, c'est Music Challenge : un blind test extrêmement varié (vous passez de Britney Spears à The Cure à la BO de Lord of the Rings !), dont la "déco" est du style Happy Days. Tout est question de rapidité, d'oreille et de chance aussi (parfois le pif marche, parfois non). Malheureusement celui-là je ne peux pas y jouer au boulot donc quand j'ai besoin d'un petit moment de détente je dois trouver autre chose.

Ensuite, il y a les jeux "communautaires", où vous jouez pour vous mais où vous avez des voisins ou amis, que vous visitez, qui vous font gagner des sous, et vice-versa.
Je me suis donc essayée à Farmville, et pendant, quoi, deux-trois semaines, c'était intense, on était plusieurs (dont certain-e-s d'entre vous) à jouer à fond et à aller voir nos fermes et tout. Et puis un jour, comme ça paf, plus envie de jouer. Du tout. Le truc classique chez moi.

J'ai reçu d'autres invit, dont Fashion Wars et Restaurant City qui étaient si moches et mal foutus que j'ai pas vraiment eu d'essayer. J'ai aussi reçu une invit pour Yoville et j,ai essayé hier et en fiat je me suis rappelé que j'avais déjà essayé une première fois. Et là encore, j'ai lâché l'affaire vite fait car c'est moche et je ne vois pas très bien ce qu'il faut faire. Bref pas fun comme jeu.

Depuis quelques jours par contre je joue à Café World, où il faut tenir son resto : tu "prépares" des plats, embauche des serveurs, achète de la déco... Mais c'est une version béta et même si c'est assez cute, c'est pas au point. Ainsi, les plats sont mangés beaucoup trop vite par rapport à la vitesse de préparation, du coup j'ai beaucoup de moments où je n'ai rien à offrir à mes clients. Et puis le concept est finalement assez limité, il n'y a pas grand chose à faire. A mon avis je vais pas y jouer longtemps quoi...

Je vais peut-être me remettre à Farmville en fait, à moins d'en trouver un nouveau qui soit un minimum accrocheur...

dimanche 1 novembre 2009

My gift is my song #6

Presque 3 mois depuis la précédente playlist, c'est de pire en pire ! Mais comme vous le voyez j'ai de moins en moins le temps de bloguer, ici ou ailleurs, une situation qui je le crains ne va faire qu'empirer (toutes proportions gardées bien sûr, on ne parle que de blogs ici !).

En tout cas voici la playlist de ces trois derniers mois, en commençant par tout ce que je trouve en vidéo et Marilyn herself avec Diamonds are a Girl's Best Friends, scène extraite du film Les Hommes préfèrent les blondes :



On continue avec un autre classique mais dans un genre complètement (mais alors complètement) différent, le seul point commun étant que l'interprète est décédé (l'effet 1er novembre ?!), Love will tear us apart de Joy Division :



Direction une reprise d'un classique avec If you could read my mind, la version de la BO du film Studio 54 :



Puis du neuf qui sonne comme du vieux avec Sharon Jones & The Dap-Kings, 100 Days 100 Nights :



Retour au classique avec le 2e single de A-ha, The Sun always shines on TV, que j'adore toujours autant (faut absolument que je fasse un Friday love sur A-ha de toutes façons !) :



C'est ensuite un faux clip que je vous propose, la chanson de Roy Orbison Pretty Woman sur des photos du film, tant qu'à faire hein...



Retour au ciné avec la séquence de fin de Grease, You're the one that I want :



Et le reste comme d'habitude en lecteur audio, bonne écoute !