mercredi 29 avril 2009

I want to fucking tear you apart

Hier soir, l'épisode de Fringe commençait bien avec la chanson Bela Lugosi's Dead de Bauhaus. L'ambiance était un peu gothique avec un gars tout en noir, une boîte de nuit et Boston en proie à des meurtres mystérieux. Dans le club en question, j'entends Tear you apart de She Wants Revenge, cool, 2 bons choix musicaux en 5 minutes - sans compter le choix judicieux du titre vu l'état des victimes !
Et là je me dis "mais il dit 'fucking' dans le refrain, je suis sûre qu'ils vont pas le laisser !", donc je dresse l'oreille et en effet, "the F word" disparaît ni vu ni entendu à l'oreille des gens qui ne connaissent pas la chanson !
Pas très étonnant donc mais je trouve toujours ça un peu ridicule...

Je repense alors au clip de Hollaback Girl de Gwen Stefani, dont la version radio a aussi vu ses 'shit' devenir des 'sh', la miss en jouant carrément dans le clip :



Ce matin, on avait une course à faire avant que j'aille au bureau donc on a pris la voiture, et j'ai découvert cette fois la version radio de Part Of Me de Chris Cornell (que vous pouvez écouter sur la toute dernière playlist) et j'ai éclaté de rire : les 'bitch' ne sont pas juste coupés mais comme remplacés par un mot qui ressemble à 'schnip', ce qui donne "That schnip ain't a part of me", ce qui ne veut rien dire mais qui est assez rigolo, je voudrais presque lancer ce nouveau mot, 'schnip', comme Gretchen dans Mean Girls essaye de lancer 'fetch' !
Petit détail marrant : une fois sortie de la voiture pour prendre le métro, j'ai allumé mon iPod et une fois la chanson en route finie, laquelle est venue ? Ben celle-là justement, la version album avec ses 'bitch', non mais !

Pour couronner le tout (c'est fou comme tout converge vers un seul truc des fois, remarquez je vais pas me plaindre ça m'a donné l'idée de ce billet), ce midi j'ai lu dans le journal que la FCC avait rejeté un appel de la chaîne de TV Fox à propos des "gros mots" à l'antenne justement, donc on n'a pas fini d'entendre des bip et autres 'fudge', 'effing' (Gossip Girl est spécialiste), 'shoot', 'damn it' (spéciale cacedédi à Jack Bauer), etc., sur les chaînes américaines non câblées.

Je me dis aussi que ça va pas être gagné de regarder Southland malgré les bons échos de cette nouvelle série NBC, vu que là c'est carrément bipé, comme COPS, sauf que cette fois c'est de la fiction...
OK tous les persos de séries, même flics, sont pas obligés de parler comme Debra Morgan (la soeur de Dexter) mais quand même quoi, cette méthode à la Flanders me fait rire jaune au mieux, m'irrite passablement sinon...

Avec tout ça j'ai bien envie de regarder un bon vieux Tarantino ou The Big Lebowski moi tiens ! Ou d'écouter Fuck you sur le nouvel album de Lily allen !

Bonus : la liste des films qui contiennent le plus de 'fuck'

Tear you apart - She Wants Revenge

lundi 27 avril 2009

But it's much too late to get away or turn on the light

Je sais pas vous mais parfois, je fais des rêves très forts dont je me souviens très bien et qui me hantent pour toute la journée. Dans certains cas ils servent même de déclencheur à quelque chose, me permettant une compréhension d'un événement de ma vie ou me poussant à agir à propos de quelque chose.

Passé en psycho oblige, mon approche des rêves est ultra-introspective et si je sais que je peux décoder mes rêves dans les grosses lignes , en aucun cas je ne crois à une interprétation générale genre tu rêves d'un loup ça veut dire que tu vas avoir de la chance ou des conneries du genre.

Il y a quelques nuits, j'ai ainsi rêvé de Lorelai de Gilmore Girls.


Elle avait une queue de cheval et était habillée en noir, assise à une table de resto avec son ordi portable et tout à coup se rendait compte qu'à une autre table il y avait une petite fille qui ressemblait trait pour trait à une fillette disparue - elle pouvait bien sûr vérifier sur internet illico (on présume donc que le café/resto en question était équipé du Wi-Fi !) et je voyais sur son écran la photo de la fille en question, d'ailleurs il y avait une confusion au niveau de son prénom, quelque chose comme Keelley/Kailey.

A ce moment Lorelai va voir la petite fille pour la sauver, mais là son ravisseur arrive - il devait être aux WC ! - et c'est en fait le méchant de Damages !


S'ensuit un fouillis et je me retrouve fusionnée avec Lorelai dans une chambre de motel à essayer de sauver la fillette, pour cela je me bats avec le gars, il se retrouve dans la baignoire et je l'attaque avec la douche. Jusque là c'est ridicule parce que si on pouvait maîtriser quelqu'un juste en l'aspergeant d'eau ça se saurait mais bon, les choses se corsent après : à force de lui envoyer de l'eau il dérape et est allongé dans la baignoire qui s'est remplie d'eau. Et là, je suis tout à fait moi dans mon rêve, la vue est 100% subjective, et je ressens les émotions et la violence tandis que j'appuie de toutes mes forces sur la tête du mec pour la maintenir sous l'eau, jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Ouaip, j'ai tué un homme dans mon rêve...

Je vous passe ma petite séance d'auto-analyse post-rêve mais je peux espérer que ça a eu des répercussions positives sur mon attitude, je sais ce qu'il me reste à faire pour atteindre ce que je veux. Bon après, c'est toujours plus facile à dire qu'à faire, wait & see...


Lullaby - The Cure

dimanche 26 avril 2009

My gift is my song #3

Hé bé il est laaargement temps de faire une nouvelle playlist dites donc !

Y en a un peu pour tous les goûts vu qu'il y a quand même 12 chansons, du neuf et du beaucoup moins, du culte et du moins connu, c'est quand même assez varié !



Et en bonus, Marilyn Monroe chantant "I wanna be loved by you" dans Some like it hot :



Enjoy !

vendredi 24 avril 2009

Just you and nobody else, but you

Voici la première image de Marilyn que j'ai eue dans ma chambre. Je ne sais plus quel âge j'avais exactement mais j'étais pas bien vieille (genre encore au primaire) quand je suis tombée sous le charme de cette femme qui me paraissait la plus belle du monde.
Quand j'allais à La Carterie je ne pouvais pas ressortir sans au moins une carte (petit format ou A4) de Marilyn, j'avais une grosse collection et en entrant dans ma chambre, on ne pouvait pas ne pas remarquer que j'étais fan.
J'ai plusieurs livres de photos aussi, souvent je les feuilletais encore et encore, ça m'a un peu passé, dommage.

En parlant photos d'ailleurs, je préfère celles où elle est plus naturelle, même si c'est posé quand même, comme celles-ci (bon évidemment dans l'absolu je voudrais en mettre 500 des photos d'elle mais bon...) :



J'ai aussi lu des livres sur elle, dont un très jeune, "Les vies secrètes de Marilyn Monroe" ça s'appelait je crois; j'ai sûrement pas tout compris à l'époque, mais j'ai été fascinée par le destin tragique de cette petite orpheline dont je me sentais étrangement très proche, probablement parce qu'elle m'a semblé terriblement seule, incomprise, complexée, malheureuse.
Evidemment, je n'ai jamais cru à son suicide, et le livre de Don Wolfe, "Marilyn Monroe : Enquête sur un assasinat" n'a fait que me conforter dans l'idée que sa mort cache de nombreuses choses pas nettes...

Grâce ou à cause de mon intérêt pour elle, j'ai aussi développé une passion pour les Kennedy d'ailleurs ! Et bien sûr c'est grâce à elle que très tôt, je me suis intéressée aux sixties mais aussi à Hollywood, à Los Angeles, au cinéma...

Oui parce que malgré les nombreuses mauvaises langues qui la traitaient de blonde idiote (au mieux), Marilyn était quand même actrice, chanteuse et, on le sait moins, elle fut la première femme à ouvrir sa propre maison de production (yeah, go girl !). J'ai ainsi écouté très tôt ses chansons en boucle (d'abord avec une k7 puis CD, facile quoi) et découvert ses films au fur et à mesure de leur passage TV par contre. Je pense qu'il en reste que je n'ai pas vus (je pense au Prince et la danseuse par exemple), et si j'en aime certains (Niagara, The Misfits, Monkey Business) plus que d'autres (Rivière sans retour, 7 ans de réflexion, Bus Stop), j'aime Marilyn car elle est une artiste complète : drame, comédie, chant, danse, elle sait tout faire !

Elle a surtout été le premier rôle féminin du petit bijou, vrai film culte, Certains l'aiment chaud (que j'espère que vous avez vu ! J'ai envie de le revoir tiens maintenant...) :



Souvent je me demande ce qu'elle serait devenue, artistiquement et personnellement...
Aujourd'hui, j'ai encore mes livres et des petits trucs à son effigie par-ci par-là, et je chéris mes photos prises lors de mon premier voyage à Los Angeles en août 1995 (et scannées vite fait, heureusement que j'ai pensé à les prendre ce matin avant de partir !) : son étoile sur Hollywood Boulevard (devant le McDo, une honte), ses empreintes devant le Grauman's Chinese Theatre (elle avait des petites mains !) et sa tombe au cimetière de Westwood (le plus près qu'on puisse être d'elle, drôle d'impression...) - bon j'ai aussi les versions avec moi à côté mais ici on se contentera de celles-là hein :


Et merci à Ally grâce à qui j'ai enfin trouvé mon idée de billet hebdo hier : rien ne me motivait vraiment et j'aime attendre que quelque chose se passe qui me guide vers mon Friday love de la semaine et pouf, c'était enfin trouvé !

I wanna be loved by you - Marilyn Monroe

mercredi 22 avril 2009

That bitch ain't a part of me

Inscrite à Google analytics depuis un petit mois, j'ai enfin une bonne petite liste de mots clés !
Et évidemment, la plupart tourne autour du mot "poupée" ou "Barbie" !

Il n'y a encore rien de super hilarant mais certains sont quand même un peu bizarres...

  1. "comment on fait les petits cœurs "
  2. "dead man's bones"
  3. "depeche mode" "live 101" blogspot.com
  4. "dwarfed punk"
  5. "stephanie seymour"
  6. aarnio ball chair ancien
  7. ballerines argentées à trou
  8. barbi you bleus et cheveu jeune
  9. barbie asiatique disponible avec habit asiatique
  10. barbie peaches and cream
  11. c'est une poupee qui fail non
  12. changé des choses sur barbie girl.(francer
  13. chanson la poupée qui fait nan clip
  14. combien ça coute une poupeé avec afaire
  15. crane rase avec grande meche
  16. dead man's bones "name in stone"
  17. des histoires de poupées qui fait peur
  18. enlever tache noir sur poupee barbie
  19. filles portant des doc martens
  20. jupes vernis noir
  21. la poupée bleu qui fait peure
  22. la poupée qui dit oui film x
  23. la poupée qui fait trés peur de la vit
  24. lapoupeequifaitnon
  25. non de poupee cote
  26. olivia newton john
  27. paroid de barbie girl
  28. poupee baby face
  29. poupée barbie peaches and cream
  30. toute les barbies
  31. vrai poupée qui fait comme un vrai

Le début est donc pas pire, la 1e requête est même mignonne, mais une fois qu'on a un "barbi you bleus et cheveu jeune" on se dit qu'on n'est pas au bout de nos surprises...

Vivement dans un autre mois que j'ai des trucs un peu plus rigolos !


Part of me - Chris Cornell

mardi 21 avril 2009

I don't feel like dancin'


Vous voulez me mettre mal à l'aise et de mauvaise humeur ? Mettez moi La Chenille, La Danse des canards et autres Macarena.
J'ai une complète hor-reur de ce genre de chanson (chanson ?!) populaire et participative, mais vraiment, ça me donne des envies de meurtre.

Quand des gens qui, visiblement, n'ont pas les mêmes valeurs que moi, mettent ça à un mariage par exemple, je m'enfuis aux toilettes. Je ne rigole même pas : au mariage de ma cousine, sa soeur et moi - ses deux témoins - étions toutes les deux aux toilettes le temps que le quart d'heure des horreurs se termine !

Je ne sais pas l'expliquer, c'est juste comme ça et ça l'a toujours été, c'est pas arrivé d'un coup à l'adolescence ou adulte. Non, non, enfant déjà, je m'aggripais à ma chaise de toutes mes forces si on voulait me forcer à faire la chenille !
J'ai des souvenirs de bals auxquels allaient mes parents - et auxquels ils m'emmenaient faute de baby-sitter sûrement - et où je les voyais et tous les autres adultes se ridiculiser sur des danses du tapis et autres joyeusetés on ne peut plus beauf. Je me souviens être assise à la table et regarder ce spectacle affligeant d'un oeil atterré, disant à ma grand-mère aussi présente (ceci expliquant le manque de baby-sitter) que je ne comprenais vraiment pas pourquoi ils faisaient ça !

Certains diront que je n'ai pas le sens de la fête ou que je suis une rabat-joie; pour moi, c'est juste pas ça la fête. C'est pas faire des gestes débiles tous ensemble sur des chansons de merde ou gueuler des "ohé ohé ohé" dès que l'animateur le commande !

Samedi soir on s'est retrouvés un peu de force (longue histoire) dans un "bar à chansons" dans lequel on avait toujours refusé d'aller, parce qu'on savait qu'on n'aimerait pas. Et en effet : deux secondes après être entrée je regrettais.
Déjà, un orchestre qui joue des chansons, ça me fait le même effet que regarder un film doublé. Beurk.
Mais en plus quand les chansons sont du pur cru québécois, que donc on les connaît pas et que tout le monde autour de nous hurle en coeur en sautant sur place, au secours. Le temps de finir notre bière et on est sortis ! (Quoiqu'au bout d'un moment ça devenait presque drôle, comme regarder un nanar quoi).

De même, j'évite les hotels-clubs et trucs du genre. Dès qu'il y a risque qu'on me demande de participer, je fuis à toutes jambes. Je ne sais pas si en fait je suis snob ou quoi, mais vraiment, comme je dis souvent - et comme vous allez souvent le lire - il y a des choses qui ne font juste pas partie de "mon monde".

I don't feel like dancin' - Scissor Sisters

dimanche 19 avril 2009

Soundtrack of my life

Et bien en voilà un billet qui aura été long à préparer !
Comme vous l'avez peut-être remarqué on a des tags aussi sur Facebook maintenant ! Et celui-là, il est déjà passé de blog en blog mais comme je l'aime bien, je le mets ici, mes commentaires compris; voici les règles pour qui aura envie de le reprendre :

1. Ouvrir itunes ou votre lecteur de musique, le mettre sur lecture aléatoire
2. Pour chaque question, appuyer sur le bouton "suivant"
3. Le titre sera la réponse à votre question
4. Taguez des amis (ouais donc je tague tous ceux qui veulent ouais !)
5. Chaque personne taguée doit faire la même chose
6. Amusez vous et NE TRICHEZ PAS !

Dans la mesure du possible je mets ce que je trouve en vidéo histoire de pas bouffer trop de place sur le serveur sur lequel je fais mes playlists, mais forcément je pouvais pas tout trouver et puis certains sont en live, ça change un peu remarquez...

L'occasion de redécouvrir certains morceaux de ma bibliothèque *ahem* et de vous les faire découvrir aussi à vous, qui sait ! J'avoue que je trouve certains franchement bof soit au niveau de la réponse soit au niveau chanson en elle-même (par exemple j'ai beau adorer She Wants Revenge là je suis tombée sur un petit morceau instrumental pff) mais au moins le mode aléatoire permet un petit panel hétéroclite et non biaisé !
Enfin bref, c'est parti...


  • Si quelqu'un demande "comment vas-tu" tu réponds ?
People are people - Depeche Mode
(désillusion style)



  • Comment te décrirais-tu ?
Pourtant - Vanessa Paradis
(heu...)



  • Qu'aimes-tu chez un mec/une fille ?
Clash city rockers - The Clash
(oui ben un rocker why not)



  • Comment te sens-tu aujourd'hui ?
The sweetest condition - Depeche Mode
(tranquillos à la maison ce dimanche, en effet)




  • Quel est le but de ta vie ?
Please don't leave me - Pink
(wow)



  • Quel est ta devise ?
Day too soon - Sia
(I've been waiting all my life/You'e not a day/You're not day too soon... mouaif super devise)



  • Que pensent tes amis de toi ?
Wonderful life - Gwen Stefani
(Thank you for those special moments/You will always be here, in my mind/And did you know you changed my life?/I'm thankful for that time... lol OK !)




  • Que pensent tes parents de toi ?
Disconnect - She wants revenge
(en plein dans le mille)




  • A quoi penses-tu souvent ?
In my other world - Martin L. Gore
(pas faux, mais au moins avec Coraline j'ai appris à me méfier des autres mondes tout ça)




  • Qu'est-ce que 2+2 ?
Tell you now - Le Tigre
(oui donc on sait toujours pas)




  • Que penses-tu de ton-ta meilleur(e) ami(e) ?
Thin Captain crackers - Augie March
(heu... hein ?)




  • Quelle est l'histoire de ta vie ?
Until kingdom comes - Bad Brains
(ça a l'air un peu mort en même temps)




  • Que voulais-tu être en grandissant ?
Black Hole - She & Him
(oui je veux être Zooey quand je serai grande !!)




  • A quoi penses-tu quand tu vois la personne que tu aimes ?
My love (vampire) - The Planet Smashers
(pas mal, dommage pour la parenthèse)




  • Sur quoi vas-tu danser à ton mariage ?
Tron - Foals
(ah ben non pas vraiment !)




  • Que sera joué à ton enterrement ?
Attack of the Batwing - Sinfonia of London Orchestra (BO de Batman - le 1er de Tim Burton)
(un peu too much mais pas mal pour l'ambiance !)




  • Quel est ton hobby, ton centre d'intérêts ?
Slipping away - BO de Donnie Darko
(heu... en tout cas j'adore ce morceau, comme toute cette BO d'ailleurs)




  • Qu'est-ce qui t'effraie le plus ?
Candy Crane Crawl - The Twilight Singers
(c'est sûr que du sucre d'orge rampant...)




  • Quel ton plus grand secret ?
I'm shipping up to Boston - Dropkick Murphys
(je suis la 1e à l'apprendre mais ça me va !)



  • Que veux-tu là maintenant ?
Think (about it) - Lyn Collins
(nous voilà bien avancés)




  • Que penses-tu de tes amis ?
Honest mistake - The Bravery
(lol, bon pas tous hein !)




  • Quel sera le titre de ta note ?
Open Book - Tahiti 80
(ah pas mal !)




Soundtrack of my life - Less than Jake

samedi 18 avril 2009

Nothing lasts forever

Aaah le gâteau démoli, le solo de Slash dans le désert, les roses qui se décolorent, les costumes d'Axl Rose, Stephanie Seymour aka Mrs. Rose de l'époque...

Avec Nirvana, les Guns'N'Roses ont bercé mes années lycée, et particulièrement ce clip (réalisé par Andrew Morahan) qui flirte avec le kitsch mais reste encore aujourd'hui une référence (et l'un des plus chers de l'histoire) - et la chanson reste l'une de mes préférées tout court.

vendredi 17 avril 2009

I bought that magic potion in a twelve-ounce can


J'ai découvert Hairspray version John Waters pas très longtemps après sa sortie en 1988, j'étais alors adolescente et j'avais adoré. Le film est court et a un bon rythme, il s'avale facilement donc et je l'ai ainsi vu plusieurs fois à l'époque.
Ce qui m'a plu ? l'ambiance 60s déjà, j'adore cette période et là, costumes, décors, contexte et surtout chansons et danses (et pourtant ce film-là n'est pas une comédie musicale !), tout nous transporte en 1962.
En plus le casting comprend Debbie Harry (chanteuse de Blondie, que j'adore) et, petit détail amusant - pour moi - a deux producteurs en commun avec la série des Freddy !
L'intrigue ensuite : vrai hymne à la différence (avec le slogan "Segregation never, Integration now"), Waters attaque les préjugés et le conservatisme des 50s. Evidemment, il rajoute sa pointe personnelle de cynisme et son petit grain de folie. Mais à la différence d'un Polyester too much, ici le film ne dépasse jamais vraiment la frontière de la vulgarité et se veut assez grand public. D'ailleurs même si j'aime ce réalisateur et sa patte bien à lui, je dois avouer que je n'aime vraiment que trois de ses films : Hairspray donc, Cry-baby et Serial Mother.
Le meilleur : aujourd'hui encore, je trouve ce film génial, et j'aime sa BO des sixties !
Vous pouvez retrouver ce que j'en dis sur FilmDeCulte en cliquant ici, rayon films cultes évidemment !



Depuis, le film a été transformé en comédie musicale pour Broadway, elle-même adaptée en un nouveau film. C'est lui que j'ai d'abord vu, à sa sortie il y a presque deux ans. J'ai trouvé ça sympa comme tout mais le grinçant de l'original m'a beaucoup manqué, cette nouvelle version étant très édulcorée et vraiment faite pour un public plus jeune que celle de Waters.

La comédie musicale on stage, je l'ai vue avant-hier, enfin ! Le show a beau avoir mis la clé sous la porte à New York, crise oblige, il est cependant en tournée en Amérique du Nord - et d'autres avec lui comme Chicago, mon #1 sur ma liste des musicals à voir (Hairspray était #2).
Sur scène, c'est beaucoup moins fin qu'au cinéma, mais je pense qu'on ne peut pas vraiment faire autrement, et c'est pour un public un peu plus mature vu qu'il y a quelques blagues graveleuses. Cela étant, encore une fois l'ambiance 60s est très réussie et les chansons écrites par Marc Shaiman sont franchement bonnes, surtout le final You can't stop the beat qui met le feu dans la salle !

Au final, le mieux est de voir les trois, je dirais dans l'ordre de leur création, et j'espère vous avoir donné envie de le faire !

Je vous laisse avec la bande-annonce du film de John Waters :




Hairspray - Rachel Sweet (Hairspray - 1988)

jeudi 16 avril 2009

Here I go again

Et hop un tag qui traîne, un !

A is for age
34 *meurs*

B is for booze of choice
Pina colada, mais je ne dis jamais non à du champagne ou une margarita fraise !

C is for career
Alors j'ai pas de métier en tant que tel mais j'ai un CV vraiment atypique, qui commence dans la psycho et "finit" comme coordinatrice dans une boîte qui fait de la scénographie (ouais vous êtes super avancés mais j'ai mis récemment un lien vers notre page sur facebook comme ça vous pouvez voir les vidéos et donc ce qu'on fait pour de vrai)

D is for your last dentist appointment
L'été dernier quand il a fallu recoller mon bridge, j'en ai profité pour faire mon détartrage annuel.

E is for essential items you use everyday
Brosse à dents, crème pour les mains, baume pour les lèvres, mouchoirs... et aussi internet et mon ipod !

F is for favorite song at the moment
Hum ben tiens j'ai pas de chanson du moment là, zut... Bon je vais vous renvoyer sur mon dernier coup de coeur musical : le nouveau single de Dead Man's Bones !

G is for favorite games
La batterie sur Rock Band, les Chevaliers de Baphomet et Monkey Island...

H is for hometown
Aucune ne correspond à la définition que j'en ai (ville où l'on naît, grandit et retourne voir les parents) alors je vais dire Paris...

I is for instruments you play
J'ai appris pour de vrai la clarinette et j'ai pianoté un peu, plus la flûte en bois au collège... et la batterie sur Rock Band donc ;op

J is for Jam flavor on your PBJ
Fraise !

K is for kids you last saw
Des photos de mon neveu que je n'ai jamais vu en vrai...

L is for last kiss
Ce matin à mon chéri en disant "à ce soir"...

M is for fondest memory
N'importe quel instant où tout allait bien...

N is for name of your crush
En ce moment je ne vois que Hugh héhé...

O is for overnight hospital stays
Les végétations à 6 ans, une crise d'hyperventilation à 15, une opération du genou à 16, les urgences en novembre dernier...

P is for phobias
Les araignées ! Je déteste tout ce qui est insectes, p'tites bêtes...
Et les requins aussi (merci Steven) !
Animaux à part, la vieillesse et la mort.

Q is for favorite Quote
"Janet, you rock my world" (de mon film culte et futur Friday love Singles)

R is for biggest regrets
Avoir autant attendu avant de commencer à essayer de faire un enfant je pense...
Sinon de ne pas avoir fait des études plus utiles... Une maîtrise de psycho ça me fait une super belle jambe, même avec mention...

S is for status
Noces de bois dans un peu plus d'un mois !

T is for time you wake up
6h30 en semaine, entre 7h et 8h le week-end.

U is for underwear type
J'adore les faux slips d'homme pour filles d'American Eagle, ils ont tout le temps des nouveaux imprimés et c'est pas cher !

V is for vegetable you love
Tomate (oui on dit que c'est un légume !) mais aussi courgette, chou-fleur, brocoli, j'en fais tout le temps de ceux-là !

W is for worst habit
Arriver en retard tellement je déteste être en avance : je calcule toujours trop juste (c'est-à-dire quasi chaque matin) !

X is for x-rays you’ve had
Les derniers c'était chez le dentiste l'été dernier je crois, mais j'en ai eu beaucoup pour les poumons à 6 ans (tuberculose)...

Y is for yummy food you make
Plein de trucs (genre), salés comme sucrés mais je pense réussir mieux les gâteaux, genre le brownie chocolat blanc-noix de coco-pépites de chocolat noir...

Z is for last Zoo visited
Heu... j'aime pas ça donc j'y vais pas, on va dire celui de Berlin en 1990 avec l'école, ou la ferme aux alligators en Floride y a un an 1/2 si on peut appeler ça un zoo !

Bon, à qui le tour ?

Mamma mia - ABBA

mercredi 15 avril 2009

One love, one blood, one life


Etre fille unique, ça a ses avantages : personne pour nous embêter, nous chiper nos affaires, et on peut faire son petit show toute seule.
J'avoue, j'ai développé le défaut de n'être pas "prêteuse" car j'ai toujours eu l'habitude d'avoir mes affaires et de les retrouver là où je les avais laissées (demandez à Monsieur dans quel état je me mets quand il range pas un truc à la bonne place !), mais je pense, j'espère que c'est le seul défaut d'enfant unique que j'ai...

Evidemment, ça a aussi des inconvénients : on joue toujours seule et, dans les moments plus difficiles, on se sent bien seule face à l'adversité : pas de frère ou soeur pour nous aider dans une dispute avec les parents, pour partager nos malheurs divers et variés, pour nous tenir compagnie quand on s'ennuie lors d'une sortie, et, ce qui commence à me turlupiner un peu, pour éventuellement s'occuper de notre progénitrice quand elle sera plus âgée...

Vous l'avez remarqué, le mot qui revient tout le temps, c'est "seul".

Bon au moins, on apprend à vivre en solitaire, l'indépendance devient un vrai mode de vie et on n'a besoin de personne pour être bien, on se suffit à soi-même. Quand je vivais seule dans mon studio d'étudiante, mes grands-parents me demandaient souvent si je ne m'ennuyais pas ! Et non, je ne me suis jamais ennuyée (et il n'y avait pas internet à l'époque en plus, la 1e année j'avais même pas la télé !), j'ai appris à m'occuper toute seule depuis toujours donc j'ai toujours quelque chose à faire, pas de problèmes, limite les autres me dérangent parfois même !

Pourtant j'ai souvent fantasmé un frère ou une soeur qui aurait grandi et donc tout vécu avec moi, et qui me comprendrait intimement à cause de ça. Qui serait la première personne que j'appelle pour tout - et pour rien. Un allié indéfectible.

Du coup, ce n'est sûrement pas un hasard si beaucoup de mes meilleures amies étaient/sont des filles uniques (ou tout comme), il doit y avoir quelque chose que nous seules comprenons je crois, ce besoin de balance entre la solitude et être ensemble peut-être...

Et puis au fil du temps, j'ai un peu oublié en quoi ça devait être bien d'avoir un frère ou une soeur : j'ai vu des frateries se déchirer, se détester, chez les autres puis dans ma propre famille, à un point très extrême : quand deux soeurs (dont ma mère) et un frère ne se parlent plus que par avocats interposés et autres dépositions injurieuses, on se dit qu'on est bien seule finalement, et au moins je peux encore choisir mes amis !

Source

One - U2

lundi 13 avril 2009

Equilibrium


Je sais pas vous, mais moi tous les dimanche soirs c'est pareil : il me faudrait un jour de plus ! Un jour magique au cours duquel je pourrais faire tout ce que je n'ai pas pu faire pendant le week-end, oui oui, juste un petit jour supplémentaire et c'est sûr, j'aurais le temps de faire un million de choses...

Sauf que ce week-end par exemple, ben j'avais 3 jours puisque vendredi était férié. Et vous savez quoi ? Hier soir c'était pareil : ah si seulement j'avais le lundi aussi, j'aurais plus de temps pour blogguer, repasser, cuisiner, faire de la couture, regarder un film, corriger les textes de FDC, oui oui, tout ça j'aurais pu le faire si j'avais eu mon lundi bien sûr.

C'est beau de rêver... mais être en week-end, à part si on vit dans une forteresse de solitude comme Superman, c'est trouver l'équilibre entre tout ce qu'on a à faire ("à faire vraiment" Vs "peut attendre" mais aussi trouver le bon ratio d'activité/repos pour ne pas être crevée à la fin du week-end tout en ayant le sentiment du travail accompli) et d'abord entre ce qu'on a à faire tout seul et à deux.
Films (dont une soirée perdue devant You don't mess with the Zohan, un navet minable), séries, brunch, promenade, courses, repas, hop ça fait du temps passé tous les deux !
Blogs/forum, Wii Fit, vélo devant Gilmore Girls, cuisine (dont la tatin fleur de Tambouille découverte chez Kriss et le quatre-quart aux pépites de chocolat de Delph), lessive, repassage devant Never been kissed, ça c'était mes moments à moi ce week-end.

Mais je n'ai pas eu le temps de ranger la paperasse (ce soir) ni de faire mes coussins pour le canapé (le week-end prochain ?!), et en plus il faut qu'on choisisse un hôtel ou une auberge pour partir 3 jours en mai pour notre anniversaire de mariage (on a une carte-cadeau offerte par ma mère à Noël à utiliser)... ce qui veut dire un prochain week-end de 3 jours où tout ce que j'aurai à faire ne sera pas fait ;op


source photo

vendredi 10 avril 2009

So I thought I'd give you a try

J'ai été séduite par Zooey Deschanel grâce à son rôle dans la romcom Failure to launch (2006), un film nase avec deux acteurs principaux (Sarah Jessica Parker et Matthew McConaughey) à baffer, mais alors Zooey en meilleure amie de SJP, c'est un perso que j'ai adoré : drôle et franche, un peu fofolle et décalée, avec un look sympa (cf ci-dessus). C'était en gros le seul intérêt de ce navet.

Pourtant, je l'avais déjà vue avant Zooey, dans Almost Famous, The Good Girl ou encore Elf - dans lequel elle poussait même la chansonnette avec Santa Claus is comin' to town, mais elle n'y était pas brune.
Or j'adore le fait qu'elle soit brune aux yeux bleus. Et qu'elle ait un si joli visage avec un corps bien proportionné. Et un chouette style - comment le définir, un peu indie-vintage, ni trop chic ni trop casual, ni excentrique ni banal.
Bref, Zooey je la trouvais déjà pas mal parfaite. OK elle fait pas de grands films, mais le coup de cœur était là.


Et puis il y a environ un an, j'apprends qu'elle a formé un duo avec un dénommé M. Ward, She & Him que ça s'appelle. Je suis conquise il-li-co. J'adore le charme à la fois ensoleillé mais aussi un peu nostalgique qui se dégage de l'album Volume One, j'ai envie de partir faire un road trip en Californie quand je l'écoute, il y a un petit côté désuet qui me plaît et je trouve que ça ne ressemble vraiment à rien d'autre.
Je l'écoute en boucle, jour après jour, pendant des mois. Encore aujourd'hui je reste peu de temps sans l'écouter, j'ai le CD, je l'ai dans mon itunes, dans mon iPod nano qui se balade avec moi et dans l'iPod shuffle branché dans la voiture, au bureau je mets leur MySpace en fond... Vous l'avez compris je ne peux pas m'en passer.


Et un jour, miracle, ils sortent un clip, et là, Zooey ne fait que confirmer qu'elle et moi on se comprend : à la fois girly et gothique, drôle et macabre, je crois que je n'aurais pas fait mieux moi-même !




En attendant, ma patience est mise à rude épreuve : vont-ils sortir un Volume Two ? Si oui quand ? Et vont-ils finir par passer en concert ici ?
Bon au moins elle a un film qui sort cet été qui a déjà tout pour me plaire (Zooey chantant l'une de mes chansons préférées des Smiths si c'est pas un signe ça !!)

I was made for you - She & Him

jeudi 9 avril 2009

She works hard for the money

Ouais ben cette semaine ça aura été dur de blogguer, la possibilité d'un gros contrat (enfin !) au boulot nous aura tous bien occupés, et en plus on ne travaille pas demain à cause de Pâques (par contre on travaille lundi - ici c'est l'un ou l'autre au choix de l'employeur).

Avec en plus un mardi occupé à enfin voir Twilight (ben c'est pas fameux !), un mercredi soir à la boxe et un RV chez l'acupuncteur jeudi soir, mes possibilités blogguesques (entre autres) sont bien limitées cette semaine, mais bon avec un WE de 3 jours et la semaine prochaine plus tranquille car mon boss sera en voyage, je devrais pouvoir refaire quelques billets bientôt !

Je vous laisse avec Donna Summer et une chanson de circonstance hihi


mardi 7 avril 2009

I'll break your legs, break you arms, break yourself in two

Donc je vous disais la semaine dernière que le sport et moi, c'est pas une grande histoire d'amour.

Il y a quelques semaines pourtant, j'ai reçu une info qui m'a intéressée par le biais du site zurbaines : un cours de boxe anglaise pour filles ! Pas question de combattre, c'est juste l'entraînement, et comme j'ai lu plusieurs fois que c'est très complet et parfait pour s'affiner et être en forme, je me suis dit pourquoi pas et j'ai mis le mail de côté...
Quelques jours plus tard une copine énervée par son boulot et qui, elle, aime le sport, me dit qu'il faut qu'elle se remette au sport donc et qu'elle a besoin de se défouler, genre faire de la boxe. Ah ben ça tombe bien dites donc !
Ni une ni deux je contacte le prof pour avoir les infos pratiques (pas d'abonnement on y va quand on veut, parfait; pas de tenue spécifique à avoir, juste les bandages à acheter sur place la 1e fois, OK) et le mercredi suivant, on est prêtes à y aller après le boulot !


Bon déjà le club (Underdog gym, ça me plaît ça me fait penser à Dodgeball !) se situe au centre-ville mais dans un coin assez "crasseux" (coin Ste Catherine et St Laurent pour ceux qui connaissent), mais pas si terrible puisqu'à côté de plein de salles de concert donc bon c'est pas un coupe-gorge non plus. Il est à l'étage et quand on arrive, on se rend compte que ce n'est qu'une grande salle de boxe "comme dans les films", avec plein de gros blacks etc.
On se regarde genre "on y va, on n'y va pas", mais un mec arrivé en même temps que nous nous dit de ne pas avoir peur et on se dit que merde, maintenant qu'on est là avec nos affaires hein...

Le vestiaire est l'exact opposé de celui d'Energie cardio, la chaîne de clubs de gym où j'allais avant : quelques casiers qui se battent en duel, tous pris, un banc, une douche à moitié ouverte et un WC et that's it. En plus, La peinture dans la salle s'écaille et le plafond fuit par endroits. Bon, on se force et on se change et go.

Rencontre avec le prof, un Français de notre âge qui avouns-le ne nous a pas mises super à l'aise mais pourtant quand on y pense il nous a bien tout montré et tout. A mettre les bandages comme il faut d'abord, puis à faire un jab et un direct. Mais avant la partie boxe en elle-même, il y a un échauffement digne de ce nom qui te tue en 15 minutes ! Ouaip ça rigole pas en effet, et c'est là que je me suis mise à penser à mes petites jupes d'été pour me motiver...
Une fois bien échauffées (pfiou) on doit enfiler les gants, ceux de la salle, que tout le monde met, donc humides de sueur et qui puent. On mettra au moins 5 minutes avant de les mettre, et on pensera la même chose toutes les deux : combien ça coûte ?, histoire de s'en acheter des à nous (genre).
Bon une fois mis c'est mis et hop, on frappe, on bouge tout le corps, à 2 ou avec un sac, et ma foi c'est vrai que c'est complet. Bras, dos, hanches, taille, jambes, on travaille le corps des pieds à la tête ! Et on boit parce qu'on a super chaud, on transpire à grosses gouttes !
Pour finir, on monte toutes (on était 6) sur le ring pour quelques pompes et abdos (ouch) et un peu de musclage de cou (et c'est pile ça qui est le plus dur, incroyable !) avant les étirements, enfin !

Résultat : un entraînement de 2h super complet et intense, rien que le lendemain malgré les inévitables courbatures je me sentais plus en forme ! Et puis pendant ces 2 heures, je ne pensais à rien d'autre tellement fallait se concentrer, et ça, ça fait du bien.

D'ailleurs c'est là que je me suis dit que les seuls sports qui me plaisent sont ceux qui demandent beaucoup de technique et de concentration, c'est pour ça que j'aimais la danse et le judo, car les mouvements sont précis, ils s'apprennent et se répètent jusqu'à la maîtrise parfaite, et ils demandent que tout le corps participe. Et bien la boxe, c'est pareil. Il ne me reste plus qu'à y retourner donc...


This Month, Day 10 - CSS

dimanche 5 avril 2009

A cemetery song for summer

Merci Popsugar pour le nouveau clip de Dead Man's Bones, aka le groupe de Ryan Gosling, qui revient ici avec une nouvelle chanson, Name in Stone, et un clip aux relents gothiques dans lequel il est tout en noir.
Déjà que j'avais adoré In the room where you sleep (cf We love les lapins), là je dois dire que j'attends la sortie de l'album avec impatience !


DEAD MAN'S BONES - "NAME IN STONE"



Neptune City - Nicole Atkins & the Sea

samedi 4 avril 2009

Aarnio ball chair

Mon rêve depuis deeeeees années, un jour it will be mine, peu importe lequel !


vendredi 3 avril 2009

You're speaking my language baby


A l'âge du primaire, j'écoutais beaucoup de musique et, déjà, principalement en anglais. J'ai toujours été très bonne en français mais en chanson, ça n'est jamais passé, la langue de Shakespeare David Bowie a toujours été plus agréable à mes oreilles.

A l'idée d'entrer en 6e, je trépignais de joie à l'idée d'apprendre enfin à parler anglais, sauf qu'avec les tests que j'ai passés pour entrer dans mon collège privé, mon niveau de français m'a valu d'être orientée en allemand 1e langue (proximité de l'Allemagne oblige, on avait juste anglais et allemand comme langues étrangères dans mon collège/lycée, alors que moi je voulais faire de l'anglais et de l'espagnol, mais bref...), ce qui voulait dire attendre la 4e pour commencer l'anglais.
Soupir.
Bon, ben OK faisons de l'allemand... hey c'est marrant d'apprendre une nouvelle langue, même si elle est compliquée, je m'en sors très bien !

Pendant ce temps, mes achats de k7 vont bon train et armée d'un dictionnaire français/anglais, je traduis comme je peux les paroles des chansons de Madonna, A-ha, Depeche Mode, The Cure etc. Je chante avec eux du mieux que je peux aussi (ceci expliquant pourquoi aujourd'hui encore je connais certaines chansons par coeur : je les ai écoutées encore et encore en chantant avec le livret à la main).

4e ! L'anglais commence oh yeah (et j'oublie vite l'allemand en passant). La prof est sympa, je suis super motivée et les résultats ne se font pas attendre : je me place vite 1e de la classe, la prof trouve que j'ai un bon accent et beaucoup de vocabulaire et à la fin de l'année, quand on commence à parler orientation, elle demande à ma mère si j'ai déjà envisagé d'être prof d'anglais. Heu, c'est gentil, mais vraiment, prof non.

Une fois le bac passé, plus d'anglais du tout jusqu'à la licence de psycho car tous les grands travaux se font aux USA, on a donc des articles à lire en anglais, cool.
Entretemps, j'ai enfin découvert Londres (loving it) et en août 1995, je pars *enfin* aux USA, pour un mois en Californie. Sur place, inutile de dire que mon niveau d'anglais un peu rouillé et scolaire remonte en flèche !
Depuis, plusieurs autres voyages aux USA et à Londres (bon un jour j'aimerais bien faire un circuit Irlande-Ecosse-Angleterre aussi) m'ont permis d'être à l'aise dans à peu près n'importe quelle situation dans un pays anglophone.

A Montréal, j'ai un peu the best of both worlds comme dirait Hannah Montana. Ici on est bilingue - mais d'une certaine manière - , et surtout on a accès à tout en VO, le rêve (parce qu'en France pour la VO faut vraiment être motivé et/ou être à Paris !). Et même dans le milieu du travail, finalement rares sont les jobs où on ne demande pas d'anglais, au moins de base. Moi j'ai de la chance, mon job parisien me permettait de toujours faire un petit peu d'anglais, et ici c'était carrément une condition à mon recrutement car j'ai passé la moitié de mon entretien en anglais, nos clients étant toujours étrangers, et principalement américains.

Et hier, alors que pour mon boulot justement je suivais une petite formation de 3h sur un sujet utile mais pas follement palpitant, et que celle-ci était en anglais et que j'ai posé des questions et tout, j'étais juste contente d'être immergée pendant une matinée dans cette langue que j'aime tant entendre et parler; et j'avais trouvé mon Friday love de la semaine !


Speaking my language - Juliette & the Licks